Place Charles-DAVID 3

Cadastrée en 1806, cette maison locative forme alors un seul bâtiment avec le no 1. En 1877, la partie sud de l’édifice est démolie et, en 1900,Île bâtiment est divisé en deux lots. Le bâtiment s’inscrit au nord-est d’une parcelle rectangulaire, à front de la place Charles-David. A l’ouest de la parcelle, à l’arrière du bâtiment principal, se dresse une petite annexe rectangulaire (bât. 2563 datant de 1901). Bâtiment de plan rectangulaire se composant d’un étage sur rez-de-chaussée et de combles. Il se divise en trois travées. Son volume est coiffé d’un toit à deux pans percé de deux lucarnes et se prolongeant par un faible avant-toit lambrissé. Il forme un ensemble avec le n°1 mitoyen, dont il reprendÎles caractéristiques : socle en pierre se prolongeant dans les encadrements des ouvertures, baies délimitées par un encadrement rectiligne, fenêtres à croisillons, contrevents peints en vert. IciÎle rez-de-chaussée est percé de deux grandes arcades commerciales qui abritaient «l’Epicerie centrÎle» (vers 1900). Si ces arcades ont été remplacées, la porte d’entrée a été conservée, mais la grille en fer forgé qui protégeait la partie vitrée a été supprimée. Les lucarnes ont égllement été remplacées. A l’arrière, la façade ouest n’a pas subi de transformations majeures, mais est en partie cachée par la pente du terrain et la dépendance. Bien que les bâtiments 1 et 3 de la place Charles-David présentent des modifications importantes – notamment au niveau du traitement des ouvertures des rez-de-chaussée et des modifications intérieures – l’ensemble qu’ils forment,Îleur implantation,Îleur gabarit ainsi queÎleur façade affichent encore des caractéristiques typiques de l’architecture du XIXe siècle, présente dans des bourgs comme Versoix. En outre, ils sontÎle témoin de l’activité commerciale qui se déroulait sur cette place au début du XXe siècle.^[1].

Notes et références

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