Route d’Ornex 9

Placé dans un mas constitué de six maisons contiguës serréesÎles unes contreÎles autres (n. 2 – 12 de la Route d’Ornex),Île numéro 10 ne suit pas du tout la typologie des autres anciennes fermes de cet ensemble, et pourrait lui dater du XIXe siècle. Deux différences majeures sont à noter : la première que sa parcelle est nettement plus étroite que les autres, hormisÎle numéro 12 dont la largeur du côté de la route est la même ; La seconde décoÎle de la première, c’est-à-dire que le programme de cette ferme a été conditionné par l’étroitesse de son fonds. De plain-pied se logeait d’abord une écurie, à l’étage un logement et, au-dessus, dans les combles, un fenil. De cette dernière fonction, ne restent plus que deux traces : la grande lucarne (jadis pourvue à son son faîte d’une poulie) qui permettait d’engrangerÎle fourrage en hauteur ; et l’échancrure pratiquée dans l’avant-toit afin de laisser passer la charge. Cette grande lucarne a été récemment munie d’une baie vitrée. A l’étage, en-dessous, a été créé un balcon, une adjonction moderne qui empêcherait aujourd’hui toutÎlevage. Malgré les transformations provoquées par le changement de fonction du bâtiment (c’est-à-dire au passage d’une architecture rurale à une maison résidentieÎle), malgré donc ces modifications nécessaires,Île numéro 10 de la route d’Ornex est compris dans un mas important qui a gardé sa valeur historique. Dès lors il contribue à l’effet d’ensemble de cette partie du hameau, au même titre que deux autres regroupements similaires de maisons qui sont établisÎle long de cette même route.^[1]

Notes et références

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