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église située à la Place des 22 Cantons, tout proche de la Gare Cornavin.  
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La cure a été détruite en 1974 (source : [http://www.villetesttesttesttexttesttesttest-ge.ch/archivesenligne/assets/archives/cra/1974/pdf/cra_1974.pdf])
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La Basilique Notre-Dame de Genève est un monument emblématique du néogothique catholique en Suisse. Construite entre 1851 et 1859 sur l'ancien bastion de Cornavin, cette église est un rare exemple d'édifice gothique du XIXe siècle bâti selon les techniques médiévales et dans le style du XIIIe siècle. Les plans de la basilique, inspirés des cathédrales d'Amiens et de Chartres, furent conçus par l'architecte français Alexandre-Charles Grigny, tandis que la supervision de la construction fut assurée par le Genevois Jean-Marie Gignoux.
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L'orientation de l'église, inversée d'est en ouest, est mise en valeur par un socle en terrasse et un vaste escalier. La façade tripartite renforce l'expression du plan basilical avec des arcs-boutants soutenant la tour carrée, initialement prévue avec une flèche. Les motifs de gâbles sur les trois entrées font écho à l'ancienne façade de la cathédrale Saint-Pierre, ainsi que les tourelles polygonales et la rose. Les balustrades ajourées de quadrilobes couronnent chaque registre et se retrouvent à l'intérieur, dans la tribune, accessible par un escalier hélicoïdal métallique.
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À l'intérieur, la nef de cinq travées est percée de hautes fenêtres et ses voûtes en croisées d'ogives arborent un décor réalisé par Jérémie Falquet entre 1923 et 1925, illustrant les armes des évêques de Genève. La voûte à liernes de la croisée du transept et le chœur polygonal à déambulatoire sont également remarquables. La chapelle de la Vierge abrite une statue de l'Immaculée Conception signée C. Forzani en 1854, surmontée d'une couronne ajoutée par Marcel Feuillat en 1937. Le pavement du chœur, dessiné par Jean-Daniel Blavignac en 1860, complète cet ensemble.
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Les vitraux originaux, réalisés entre 1857 et 1862 par Claudius Lavergne, ornent les trois roses, la chapelle de la Vierge et le déambulatoire. Le cycle de décoration de la basilique a été soutenu par des financements divers, notamment du pape Pie IX, de Napoléon III et du comte de Chambord. Dans le chœur, les vitraux d'Alexandre Cingria (1913-1918) se distinguent, tout comme ceux de Maurice Denis, réalisés vers 1918 par Marcel Poncet, et un vitrail de Charles Brunner. En 1954, de nouveaux vitraux furent commandés à Bruno Gherri-Moro, Paul Monnier et Théodore Stravinsky.
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La chaire néogothique, les stalles du chœur et le Christ en croix sont des œuvres de Charles Jeunet (1863-1866). À l'entrée de la sacristie, des portraits sculptés de l'évêque de Genève Marilley, ainsi que des architectes Grigny et Gignoux, ajoutent une touche personnelle à l'édifice. La basilique a subi plusieurs restaurations, notamment en 1920, entre 1930 et 1936 (avec l'ajout partiel de béton aux arcs-boutants et balustrades), et de 1978 à 1981 (réhabilitation des arcs-boutants en molasse).
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Cette basilique, première église catholique élevée à Genève, est le plus vaste édifice religieux de la ville après la cathédrale Saint-Pierre et marque l'entrée de Genève sur la rive gauche. La construction de Notre-Dame a nécessité dix ans de quêtes en Suisse et à l'étranger, ainsi que l'aide de paroissiens bénévoles pour préparer le terrain à l'emplacement de l'ancien bastion royal.<ref>mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 789</ref><ref>Cité dans L'INSA, Inventaire Suisse d'Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)</ref><ref>Cité dans "Le Grand Siècle de l'architecture genevoise", édité par la société d'art public, page 181</ref>(Source: Département des travaux publics et de l'énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 442-443)<ref>Objet classé du canton de Genève, MS-c206[https://ge.ch/sitg/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2010-24897.htm]</ref>
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[[Catégorie:Répertoire des immeubles et objets classés Genève]]
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[[Catégorie:Le Grand Siècle de l'Architecture genevoise]]
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[[Catégorie:Néo-gothique]]
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[[Catégorie:Jean-Marie Gignoux]]
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[[Catégorie:Alexandre-Charles Grigny]]

Version actuelle datée du 8 juillet 2024 à 09:11

Bâtiment Eglise Notre Dame

Boulevard James-FAZY 22, 1201 Genève

Google maps
rue: Boulevard James-FAZY
secteur : 662102020-James-FAZY
type : Equipement collectif
construction : 0
étages[1] : 0, pour 28.06 mètres.
Carte

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0001569314 0000290515 OG.JPG
En 1975, image du presbytère en démolition.La cure a été détruite en 1974 (source : [1])

La Basilique Notre-Dame de Genève est un monument emblématique du néogothique catholique en Suisse. Construite entre 1851 et 1859 sur l'ancien bastion de Cornavin, cette église est un rare exemple d'édifice gothique du XIXe siècle bâti selon les techniques médiévales et dans le style du XIIIe siècle. Les plans de la basilique, inspirés des cathédrales d'Amiens et de Chartres, furent conçus par l'architecte français Alexandre-Charles Grigny, tandis que la supervision de la construction fut assurée par le Genevois Jean-Marie Gignoux.

L'orientation de l'église, inversée d'est en ouest, est mise en valeur par un socle en terrasse et un vaste escalier. La façade tripartite renforce l'expression du plan basilical avec des arcs-boutants soutenant la tour carrée, initialement prévue avec une flèche. Les motifs de gâbles sur les trois entrées font écho à l'ancienne façade de la cathédrale Saint-Pierre, ainsi que les tourelles polygonales et la rose. Les balustrades ajourées de quadrilobes couronnent chaque registre et se retrouvent à l'intérieur, dans la tribune, accessible par un escalier hélicoïdal métallique.

À l'intérieur, la nef de cinq travées est percée de hautes fenêtres et ses voûtes en croisées d'ogives arborent un décor réalisé par Jérémie Falquet entre 1923 et 1925, illustrant les armes des évêques de Genève. La voûte à liernes de la croisée du transept et le chœur polygonal à déambulatoire sont également remarquables. La chapelle de la Vierge abrite une statue de l'Immaculée Conception signée C. Forzani en 1854, surmontée d'une couronne ajoutée par Marcel Feuillat en 1937. Le pavement du chœur, dessiné par Jean-Daniel Blavignac en 1860, complète cet ensemble.

Les vitraux originaux, réalisés entre 1857 et 1862 par Claudius Lavergne, ornent les trois roses, la chapelle de la Vierge et le déambulatoire. Le cycle de décoration de la basilique a été soutenu par des financements divers, notamment du pape Pie IX, de Napoléon III et du comte de Chambord. Dans le chœur, les vitraux d'Alexandre Cingria (1913-1918) se distinguent, tout comme ceux de Maurice Denis, réalisés vers 1918 par Marcel Poncet, et un vitrail de Charles Brunner. En 1954, de nouveaux vitraux furent commandés à Bruno Gherri-Moro, Paul Monnier et Théodore Stravinsky.

La chaire néogothique, les stalles du chœur et le Christ en croix sont des œuvres de Charles Jeunet (1863-1866). À l'entrée de la sacristie, des portraits sculptés de l'évêque de Genève Marilley, ainsi que des architectes Grigny et Gignoux, ajoutent une touche personnelle à l'édifice. La basilique a subi plusieurs restaurations, notamment en 1920, entre 1930 et 1936 (avec l'ajout partiel de béton aux arcs-boutants et balustrades), et de 1978 à 1981 (réhabilitation des arcs-boutants en molasse).

Cette basilique, première église catholique élevée à Genève, est le plus vaste édifice religieux de la ville après la cathédrale Saint-Pierre et marque l'entrée de Genève sur la rive gauche. La construction de Notre-Dame a nécessité dix ans de quêtes en Suisse et à l'étranger, ainsi que l'aide de paroissiens bénévoles pour préparer le terrain à l'emplacement de l'ancien bastion royal.[2][3][4](Source: Département des travaux publics et de l'énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 442-443)[5]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 789
  3. Cité dans L'INSA, Inventaire Suisse d'Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)
  4. Cité dans "Le Grand Siècle de l'architecture genevoise", édité par la société d'art public, page 181
  5. Objet classé du canton de Genève, MS-c206[2]