Avenue du Bois-de-la-Chapelle 15-45

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Bâtiment Avenue du Bois-de-la-Chapelle 15-45

Avenue du Bois-de-la-Chapelle 15, 1213 Onex

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rue: Avenue du Bois-de-la-Chapelle
secteur : 663100040-Gros-Chêne
type : Habitation
construction : 1971-1980
étages[1] : 20, pour 54.9 mètres.
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Avenue du Bois-de-la-Chapelle 31, 1213 Onex

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rue: Avenue du Bois-de-la-Chapelle
secteur : 663100040-Gros-Chêne
type : Habitation
construction : 1971-1980
étages[2] : 4, pour 13.84 mètres.
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Avenue du Bois-de-la-Chapelle 33, 1213 Onex

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rue: Avenue du Bois-de-la-Chapelle
secteur : 663100040-Gros-Chêne
type : Habitation
construction : 1971-1980
étages[3] : 4, pour 13.19 mètres.
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Avenue du Bois-de-la-Chapelle 35, 1213 Onex

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rue: Avenue du Bois-de-la-Chapelle
secteur : 663100040-Gros-Chêne
type : Habitation
construction : 1971-1980
étages[4] : 3, pour 13.14 mètres.
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Avenue du Bois-de-la-Chapelle 37, 1213 Onex

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rue: Avenue du Bois-de-la-Chapelle
secteur : 663100040-Gros-Chêne
type : Habitation
construction : 1971-1980
étages[5] : 4, pour 13.43 mètres.
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Avenue du Bois-de-la-Chapelle 39, 1213 Onex

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rue: Avenue du Bois-de-la-Chapelle
secteur : 663100040-Gros-Chêne
type : Habitation
construction : 1981-1985
étages[6] : 4, pour 13.39 mètres.
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Avenue du Bois-de-la-Chapelle 41, 1213 Onex

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rue: Avenue du Bois-de-la-Chapelle
secteur : 663100040-Gros-Chêne
type : Habitation
construction : 1971-1980
étages[7] : 3, pour 13.47 mètres.
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Bâtiment Avenue du Bois-de-la-Chapelle 15-45

Avenue du Bois-de-la-Chapelle 43, 1213 Onex

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rue: Avenue du Bois-de-la-Chapelle
secteur : 663100040-Gros-Chêne
type : Habitation
construction : 1971-1980
étages[8] : 3, pour 13.23 mètres.
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Bâtiment Avenue du Bois-de-la-Chapelle 15-45

Avenue du Bois-de-la-Chapelle 45, 1213 Onex

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rue: Avenue du Bois-de-la-Chapelle
secteur : 663100040-Gros-Chêne
type : Habitation
construction : 1971-1980
étages[9] : 3, pour 15.53 mètres.
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Immeuble construit en 1974 par François Maurice et Louis Parmelin. Le plan directeur d'Onex, développés par les Frères Honnegger et exécuté partiellement est apparu comme trop rigide 10 ans plus tard. Nouveau projet avec densité alternée et disposition différente. Une école complète l'ensemble, la tour fait 18 étages.[10][11][12][13]

Au numéro 15, la Tour des Racettes, Construite en 1972 par les architectes François Maurice et Louis Parmelin, la tour des Racettes s’inscrit dans le prolongement du plan directeur de la Cité nouvelle d'Onex (1959-60), développé par Honegger Frères. Ce dernier prévoyait de longues barres de neuf étages, disposées autour d’espaces verts selon une trame orthogonale orientée nord-sud. Comme le relève Christian Bischoff dans l'ouvrage, XXe - un siècle d'architecture à Genève ( Voir Catherine Courtiau), "dix ans plus tard, cet urbanisme étant perçu comme rigide, le bureau Honegger, Schmitt & Cie s’associe à l’architecte François Maurice pour étudier le plan du rectangle compris entre l’avenue du Gros-Chêne, la rue des Bossons, le chemin de la Caroline et l’avenue du Bois-de-la-Chapelle. Les principes selon lesquels ils élaborent le plan d’urbanisme du secteur sont : des espaces extérieurs variés ; la concentration des densités sur le pourtour du périmètre en vue de dégager le centre pour le mettre au service de la communauté ; le maintien du trafic automobile à la périphérie du site ; enfin l’obtention de la densité légale de 1,2 en faisant voisiner des groupes d’immeubles de petit gabarit et des tours".

Imposante par son gabarit, la tour des Racettes s’élève sur un rez-de-chaussée évidé et rythmé par une série de piliers qui se prolongent sur les deux niveaux suivants réservés aux bureaux. En léger retrait, seize étages de logements – dont un niveau en attique –s’élèvent sur le même principe. Articulées sur une trame unique de 3 mètres, les façades est et ouest sont constituées de dix modules de fenêtres, entrecoupés de deux loggias par niveau, soulignées par des meneaux et bandeaux saillants ainsi que par des contrecœurs pleins en béton. Les façades nord et sud sont constituées de six modules rigoureusement identiques. Cette modénature affirmée et massive est cependant atténuée par la linéarité que forment les meneaux accumulés à chaque niveau. Le traitement particulier des angles, évidés, participe également à cet allégement. La trame de base est en effet ici interrompue, de manière à insérer des fenêtres d’angle aux dimensions distinctes. Si le socle du bâtiment, formé du rez-de-chaussée et des deux niveaux de bureaux, s’apparente à une construction traditionnelle – piliers coulés sur place –, les façades porteuses des logements sont constituées d'éléments préfabriqués d'une travée. Composée d’un noyau central de distribution – un bloc d’ascenseurs entouré de part et d’autre d’une cage d’escalier –, la tour comprend des appartements allant du 2 au 6 pièces, répartis autour de cet axe de circulation verticale.

Dominant le quartier avec le bâtiment voisin de même gabarit, la tour des Racettes arbore une rationalité issue des modèles américains pouvant être considérée comme l’exemple le plus intéressant de la commune. Rénové entre 2009 et 2010 – réfection des bétons et changement des menuiseries et vitrages d’origine –, le bâtiment conserve ses qualités et sa forte expressivité plastique. Avec l’école des Racettes et l’ensemble des Communailles, la tour des Racettes fait partie intégrante du plan d’urbanisme prévu au début des années 1970 ; elle en est un des éléments les plus remarquables. Réalisé aux deux tiers, un secteur de villas s’étant maintenu au sud du chemin de la Pralée, ce plan apparaît aujourd’hui comme une réussite. L’aménagement paysager d’origine est toujours présent à l’ouest du bâtiment, comprenant d’étroits cheminements menant au pied du bâtiment, des bancs, d’imposants bacs à fleurs circulaires en béton et des portiques destinés aux enfants. Ces aménagements et la végétation qui les entoure entretiennent un rapport direct avec l’ensemble voisin des Communailles, réalisé par les mêmes architectes (François Maurice et Louis Parmelin).[14]

Les numéros 31 à 45 complètent l'ensemble des Communailles : Cet immeuble construit par les architectes François Maurice et Louis Parmelin en 1973, fait partie de l’ensemble dit des Communailles, qui s’inscrit dans le prolongement du plan directeur de la Cité-Nouvelle d'Onex (1959-60), développé par Honegger Frères, qui prévoyait de longues barres de neuf étages, disposées autour d’espaces verts selon une trame orthogonale orientée nord-sud. Comme le relève Christian Bischoff dans l'ouvrage, XXe - un siècle d'architecture à Genève (voir Catherine Courtiau), "dix ans plus tard, cet urbanisme étant perçu comme rigide, le bureau Honegger, Schmitt & Cie s’associe avec l’architecte François Maurice pour étudier le plan du rectangle compris entre l’avenue du Gros-Chêne, la rue des Bossons, le chemin de la Caroline et l’avenue du Bois-de-la-Chapelle. Les principes selon lesquels ils élaborent le plan d’urbanisme du secteur sont : la création d’une morphologie offrant des espaces extérieurs variés ; la concentration des densités sur le pourtour du périmètre en vue de dégager le centre pour le mettre au service de la communauté ; le maintien du trafic automobile à la périphérie du site ; enfin l’obtention de la densité légale de 1,2 en faisant voisiner des groupes d’immeubles de petit gabarit et des tours".

Cet immeuble d’habitation de trois étages sur rez-de-chaussée, orienté nord-sud, forme un bâtiment avec son mitoyen, le numéro 35. Ils appartiennent à l’ensemble Les Communailles, groupé autour d’un square ouvert. S’élevant sur un axe de symétrie central, les façades principales sont caractérisées par une série de travées alternant panneaux pleins préfabriqués en béton poli, fenêtres de différentes largeurs et balcons en retrait de forme polygonale aux structures métalliques noires ajourées. Chaque fenêtre, quelle que soit sa dimension, comprend un contrecœur vitré et se trouve soulignée par une tablette à renvoi d’eau préfabriquée. L’entrée de l’immeuble, située en façade nord et orientée sur le square, s’intègre dans la largeur d’une travée et est précédée de quelques marches. La façade sud suit le même schéma constructif, en alternant néanmoins le jeu de symétrie engendré par la taille des fenêtres. Le pignon ouest est constitué d’une travée centrale intégrant deux fines fenêtres jumelées, jouxtées de part et d’autre par de grands panneaux préfabriqués entrecoupés de larges bandeaux en retrait correspondant au nez de dalles. Le beige des éléments préfabriqués contraste avec les stores à rouleaux vert sapin des fenêtres et les montants métalliques noirs des balcons. Des jardins privatifs prennent place au pied du bâtiment, réservés aux appartements du rez-de-chaussée. Créée comme un lieu de rencontre, la cour centrale est aménagée avec quelques bancs et agrémentée de plusieurs arbres conférant une atmosphère très agréable à ce square « à l’anglaise ».

En 1982, soit cinq ans après son achèvement, l’ensemble des Communailles a été distingué par l'Interassar (groupement d’associations professionnelles d'architectes de Genève, comprenant la SIA, la FAS et l'AGA) pour « le concept de micro-urbanisme à échelle humaine » qu'il a su proposer. Avec l’école et la tour des Racettes, les Communailles font partie intégrante du plan d’urbanisme prévu au début des années 1970. Réalisé aux deux tiers, un secteur de villas s’étant maintenu au sud du chemin de la Pralée, ce plan apparaît aujourd’hui comme une réussite. L’aménagement paysager d’origine est toujours présent, comprenant d’étroits cheminements menant au pied du bâtiment, des bancs, d’imposants bacs à fleurs circulaires en béton et des portiques destinés aux enfants. Relevons que le bâtiment a été très bien entretenu et qu'il a récemment bénéficié d’un nettoyage des éléments préfabriqués en béton poli ainsi que d’une nouvelle couche de crépi beige, appliquée sur les modénatures d’encadrement de fenêtres, les bandeaux et les renvois d’eau.
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Données fournies en opendata par le site SITG
  3. Données fournies en opendata par le site SITG
  4. Données fournies en opendata par le site SITG
  5. Données fournies en opendata par le site SITG
  6. Données fournies en opendata par le site SITG
  7. Données fournies en opendata par le site SITG
  8. Données fournies en opendata par le site SITG
  9. Données fournies en opendata par le site SITG
  10. L'édifice est cité dans XXe, un siècle d'architectures à Genève, éditions Infolio, page 468.
  11. référencé dans le Guide d'Architecture Suisse, volume 3, étapli par Werk Verlag, page 144
  12. Cité dans "L'architecture à Genève 1976-2000", édité par Infolio, page 90
  13. Cité dans "Architecture Suisse" accessible sur leur site web. Voir le reportage : Fichier:034 1978 520-21.pdf
  14. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Onex), accessible sur site du RAC