Temple de Châtelaine
| Bâtiment Temple de Châtelaine
Avenue du Pailly 2, 1219 Châtelaine | |
|---|---|
| Google maps | |
| rue: | Avenue du Pailly |
| secteur : | 664300062-Châtelaine - village |
| type : | Equipement collectif |
| construction : | 0 |
| étages[1] : | 0, pour 6.49 mètres. |
| Carte | |
| Chargement de la carte… | |
Issu d’un concours remporté par les architectes André et Francis Gaillard, le temple de Châtelaine fut construit en 1959 sur une parcelle située en contrebas du viaduc de l’Ecu. Il est composé de trois éléments : un clocher autonome situé en front de la rue et de deux corps de bâtiments adossés l'un à l'autre. Le premier longiligne comporte le porche d’entrée, le vestibule et les locaux paroissiaux, le second la salle de prière ouverte sur un grand patio au nord. Chacun d'entre eux est surmonté d’une toiture continue en béton plissée.
La façade principale, tournée vers le viaduc de l’Ecu, est composée de deux volumes orientés vers l’est. L’un, plus bas et légèrement saillant, comprend le porche d’entrée composé d’une grande porte vitrée quadripartite avec un encadrement métallique peint en rouge foncé supportant la toiture en béton plissé. L’autre, est constitué de vitraux de l’artiste Nelly Roch qui filtrent la lumière à l’intérieur de la salle de prière. Les façades nord et sud se démarquent par leur légèreté ; elles sont composées de larges baies vitrées. Au nord-est, épousant la pente du terrain, la façade est parée de murs latéraux constitués d’un appareil de boulets de rivière qui forment un cadre protecteur et de pans de verres colorés translucides. Elle se termine, à l’est, sur un mur pignon complètement aveugle supportant la toiture en béton. La façade sud donne sur un grand jardin clos arboré, dont les abords furent modifiés et aménagés en 1967.
Depuis le jardin, le rationalisme constructif de l’édifice transparaît à la fois dans son expression architecturale et son intégration dans le milieu naturel dont il épouse la forme. Réalisé par deux architectes de notorieté reconnue, André et Francis Gaillard, ce bâtiment d’excellente qualité architecturale, tant du point de vue de son dessin, de la qualité des espaces intérieurs que de la réalisation de structures en béton armé particulièrement remarquables pour l'époque. Par ailleurs, il n'a subi que peu de transformations et présente donc une très forte valeur d'authenticité de la forme comme de sa substance. A ce titre, cet objet possède une très haute valeur patrimoniale.[5]- ↑ Données fournies en opendata par le site SITG
- ↑ L'édifice est cité dans XXe, un siècle d'architectures à Genève, éditions Infolio, page 426.
- ↑ Cité dans les 50 objets du XXe siècle à protéger Fichier:CMNS-2002-2006.pdf
- ↑ Cité dans "L'architecture à Genève 1919-1975", volume 2, édité par Infolio, page 568
- ↑ Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Vernier), accessible sur site du RAC
