Chemin de l'Orcy 20

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Bâtiment Chemin de l'Orcy 20

Chemin de l'Orcy 20, 1239 Collex

Google maps
rue: Chemin de l'Orcy
secteur : 661500020-La Rosière
type : Habitation
construction : Avant 1919
étages[1] : 3, pour 8.73 mètres.
Carte

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Situé à l’extrémité du chemin de l’Orcy qui à cet endroit finit un cul-de-sac, ce domaine agricole dit « Aux Tattes Raves » distribue ses bâtiments de part et d'autre de deux cours. C’est la cour orientale, un espace très étroit que l’on atteint en premier en arrivant du chemin, qui est encadrée par les bâtiments les plus anciens: une maison rurale cadastrée en 1806 au nom de Joseph Favre (cf. fiche RAC-CBY-1056), située à l’ouest de la cour, et une ancienne dépendance, cadastrée à l’est de cet espace en 1847, au nom de Jacqueline Favre et Jean Mercier, qui est devenue plus tard une maison d'habitation. Les deux édifices ont été complétés au cours des années par des bâtiments ayant diverses fonctions : habitations, granges, hangars, stabulations, fenils, remises, boxes pour les chevaux, etc (cf. fiche RAC-CBY-1057).

Le bâtiment possède un plan rectangulaire et s’élève de deux niveaux d’habitation plus un comble froid sous un toit à deux pans. Il est précédé au sud d’un avant-corps d’orientation et de forme similaires, mais plus étroit et plus bas. Des éléments de maçonnerie révèlent le noyau ancien de la construction sur la travée sud du corps principal: ses deux façades-gouttereau sont cantonnées au sud de deux chaînes d’angle harpées en calcaire blanc et l’on aperçoit l’amorce des chaînes des anciens angles nord-ouest et nord-est (aujourd’hui situées au milieu de la façade). A l’ouest, une ancienne porte d’écurie, à la partie inférieure aujourd’hui murée, est flanquée d’une fenêtre. Les percements de la façade est sont en molasse avec une feuillure et résultent d’un aménagement datant de la fin du XIXe siècle, comme on peut le déduire de la présence de garde-corps en fonte placés devant les fenêtres de l’étage.

Malgré des transformations ayant eu cours à la fin du XIXe siècle, lorsque le bâtiment a été converti à l’usage d’habitation, ainsi que des adjonctions faites au cours du XXe siècle (avant-corps sud et agrandissements au nord), le corps principal de cette ancienne dépendance agricole a conservé bien visible son volume d’origine, qui borde aujourd’hui encore l’ancienne cour de ferme. Quoiqu’il soit ancien, l’édifice s’inscrit dans une exploitation toujours en activité dont l’évolution a continué au cours des années. Il participe ainsi à l’histoire de cette région agricole tout en appartenant à un environnement paysager préservé.[2]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Collex-Bossy), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.