Ecole d'Onex Parc
| Bâtiment Ecole d'Onex Parc
Rue des Bossons 5, 1213 Onex | |
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| Google maps | |
| rue: | Rue des Bossons |
| secteur : | 663100040-Gros-Chêne |
| type : | Equipement collectif |
| construction : | 0 |
| étages[1] : | 0, pour 9.77 mètres. |
| Carte | |
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| Bâtiment Ecole d'Onex Parc
Rue des Bossons 7, 1213 Onex | |
|---|---|
| Google maps | |
| rue: | Rue des Bossons |
| secteur : | 663100040-Gros-Chêne |
| type : | Equipement collectif |
| construction : | 1961-1970 |
| étages[2] : | 4, pour 10.98 mètres. |
| Carte | |
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"L’école primaire d’Onex-Parc est réalisée entre 1964 et 1969 pour répondre au développement de la Cité Nouvelle. L’édifice s’inscrit dans un projet d’ensemble dessiné par Maurice Cailler, André Gaillard et Dominique Reverdin.
Articulées en un plan en manivelle, deux ailes doubles se déploient sur une longueur inégale, couplées par un corps de liaison perpendiculaire. Ce dernier accueille les entrées principales du complexe et en constitue le coeur de distribution. Les classes sont disposées dans les ailes, qui se composent de deux barres parallèles séparées par des patios végétalisés et raccordées entre elles par des escaliers perpendiculaires: au nord-ouest, un couloir de circulation principal dessert les classes spéciales, le tout étant surmonté à l’étage par une coursive; au sud-ouest s’alignent les modules de deux paires de classes générales superposées. Deux salles de gymnastique se greffent à l’ouest du corps central, tandis qu’un bassin de natation couvert (achevé en 1969) termine la composition à l’extrémité sud-ouest du complexe. La succession des modules de classes est traitée de manière identique en façade: des entrées secondaires marquent l’axe central de chacun d’entre eux, à la fois à l’avant et à l’arrière; elles sont surmontées d’un large panneau de béton occupant tout le niveau supérieur. Au sud-est, les classes manifestent de chaque côté de l’entrée la structure apparente en béton armé, déclinée en murs de refends et dalles de niveau; ces dernières se prolongent en un profond avant-toit au-dessus des vastes baies vitrées. Au coeur de la composition, les patios permettent un éclairage bilatéral des classes, grâce à deux niveaux de bandeaux de fenêtres en imposte, tandis que les cages d’escalier sont éclairées sur toute leur hauteur de rideaux de verre à menuiserie en bois-métal. Enfin, au nord-ouest, le corps de bâtiment des circulations est réglé de manière très plastique à l’étage: les coursives sont couvertes par une dalle nervurée suspendue à des portiques en béton armé, dont le dispositif se prolonge jusqu’au corps central, servant de préau couvert. A proximité des bâtiments, de grands bacs à fleurs plantés de petits arbustes forment soubassement de la façade sud-est et ménagent un espace végétalisé aux pieds des classes. Au-delà, le traitement de la partie nord-ouest de la parcelle, présentant une pelouse densément arborée, contraste avec celui de la zone sud-est, qui accueille les préaux goudronnés.
La construction d’une “sur-couverture” multicolore au niveau de la dalle nervurée du passage public central, en 1998, a sensiblement alourdi cette structure. De même, la mise en couleur orangée des structures de circulation et le traitement chromatique différencié pour chaque unité de classes ne rendent pas tout à fait hommage à la qualité intrinsèque de ce groupe scolaire, dont la clarté du plan est cependant restée intacte. Or la finesse de l’articulation générale compense justement la proportion du complexe, inédite à son époque, par la subdivision des espaces de circulation et le traitement relativement indépendant des modules de classes. Cette école primaire offre, au niveau du canton, l’un des cas précoces du regroupement de différentes activités socio-culturelles et pédagogiques sous un même toit (en plus de la piscine, qui est une première, un série de salles du rez-de-chaussée est consacrée à un théâtre ou à la vie associative). Elle n’en conserve pas moins une dimension humaine, qui témoigne de l’intelligence de sa conception et de la haute qualité de son architecture."[5]- ↑ Données fournies en opendata par le site SITG
- ↑ Données fournies en opendata par le site SITG
- ↑ L'édifice est cité dans XXe, un siècle d'architectures à Genève, éditions Infolio, page 469.
- ↑ Cité dans "L'architecture à Genève 1919-1975", volume 2, édité par Infolio, page 642
- ↑ Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Onex), accessible sur site du RAC
Partie d'une maison qui recouvre le reste.
