Chemin de l’Orcy 20
Situé à l’extrémité du chemin de l’Orcy qui à cet endroit finit un cul-de-sac, ce domaine agricole dit « Aux Tattes Raves » distribue ses bâtiments de part et d’autre de deux cours. C’est la cour orientale, un espace très étroit que l’on atteint en premier en arrivant du chemin, qui est encadré par les bâtiments les plus anciens: une maison rurale cadastrée en 1806 au nom de Joseph Favre, située au sud-ouest de la cour, et une ancienne dépendance devenue maison d’habitation, construite dans la première moitié du XIXe siècle et située au sud-est (cf. fiche RAC-CBY-1055). Ils ont été complétés au cours des années par des bâtiments ayant diverses fonctions : habitations, granges, hangars, stabulations, fenils, remises, boxes pour les chevaux, etc (cf. fiche RAC-CBY-1057). Le bâtiment dont il s’agit ici possédait au début du XIXe siècle un plan long et étroit, comme le montre la façade pignon sud. Il a été élargi par l’adjonction des annexes adossées à la façade occidentale puis prolongé vers le nord. Les ouvertures de la façade orientale témoignent cependant encore de sa distribution fonctionnelle ancienne: une porte de grange, une fenêtre flanquée d’une porte percée plus récemment (entrepôt?), une porte d’écurie avec sa fenêtre, un logement accessible à l’étage par un escalier surmontant l’entrée à la cave, une nouvelle porte, une porte d’écurie et sa fenêtre et finalement une porte de remise. Les matériaux divers attestent les transformations successives: la chaîne d’angle sud-est et la plupart des anciens percements sont en calcaire blanc (avec linteau en bois encastré dans la chaîne au-dessus de la porte de grange); le logement à l’étage, probablement ajouté, est percé de fenêtres en molasse à feuillure; enfin on voit deux cadres en bois au-dessus des travées nord. En bordure de la cour, se trouve à côté une ancienne fontaine en pierre de roche dont la borne, au-dessus de l’arrivée d’eau, porte l’année de « 1822 ». Malgré les agrandissements opérés à l’ouest et au nord, cette maison rurale a conservé son volume d’origine, de nombreux éléments de maçonnerie et la lisibilité de ses fonctions d’autrefois. Quoiqu’il soit très ancien, l’édifice s’inscrit dans une exploitation toujours en activité dont l’évolution a continué au cours des années. Il participe ainsi à l’histoire de cette région agricole tout en appartenant à un environnement paysager préservé.[1] ===Dépendances rurales=== Cadastrées en 1970, transformées en 1975.[2]
Situé à l’extrémité du chemin de l’Orcy qui à cet endroit finit un cul-de-sac, ce domaine agricole dit « Aux Tattes Raves » distribue ses bâtiments de part et d’autre de deux cours. C’est la cour orientale, un espace très étroit que l’on atteint en premier en arrivant du chemin, qui est encadrée par les bâtiments les plus anciens: une maison rurale cadastrée en 1806 au nom de Joseph Favre (cf. fiche RAC-CBY-1056), située à l’ouest de la cour, et une ancienne dépendance, cadastrée à l’est de cet espace en 1847, au nom de Jacqueline Favre et Jean Mercier, qui est devenue plus tard une maison d’habitation. Les deux édifices ont été complétés au cours des années par des bâtiments ayant diverses fonctions : habitations, granges, hangars, stabulations, fenils, remises, boxes pour les chevaux, etc (cf. fiche RAC-CBY-1057). Le bâtiment possède un plan rectangulaire et s’élève de deux niveaux d’habitation plus un comble froid sous un toit à deux pans. Il est précédé au sud d’un avant-corps d’orientation et de forme similaires, mais plus étroit et plus bas. Des éléments de maçonnerie révèlent le noyau ancien de la construction sur la travée sud du corps principal: ses deux façades-gouttereau sont cantonnées au sud de deux chaînes d’angle harpées en calcaire blanc et l’on aperçoit l’amorce des chaînes des anciens angles nord-ouest et nord-est (aujourd’hui situées au milieu de la façade). A l’ouest, une ancienne porte d’écurie, à la partie inférieure aujourd’hui murée, est flanquée d’une fenêtre. Les percements de la façade est sont en molasse avec une feuillure et résultent d’un aménagement datant de la fin du XIXe siècle, comme on peut le déduire de la présence de garde-corps en fonte placés devant les fenêtres de l’étage. Malgré des transformations ayant eu cours à la fin du XIXe siècle, lorsque le bâtiment a été converti à l’usage d’habitation, ainsi que des adjonctions faites au cours du XXe siècle (avant-corps sud et agrandissements au nord), le corps principal de cette ancienne dépendance agricole a conservé bien visible son volume d’origine, qui borde aujourd’hui encore l’ancienne cour de ferme. Quoiqu’il soit ancien, l’édifice s’inscrit dans une exploitation toujours en activité dont l’évolution a continué au cours des années. Il participe ainsi à l’histoire de cette région agricole tout en appartenant à un environnement paysager préservé.<ref>Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Collex-Bossy), accessible sur lien[3]</ref>
Notes et références
- Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Collex-Bossy), accessible sur [https://ge.ch/sitg/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/fiches/RAC-CBY-02/2010-21633_33169_RAC-CBY-1056.htm site du RAC] ↩ ↩
- Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Collex-Bossy), accessible sur [https://ge.ch/sitg/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/fiches/RAC-CBY-02/2016-89304_28476_RAC-CBY-1057.htm site du RAC] ↩ ↩
- https://ge.ch/sitg/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/fiches/RAC-CBY-02/2016-89295_33170_RAC-CBY-1055.htm ↩