Route de Suisse 150

Cette ancienne maison rurale et sa dépendance sont cadastrées en 1847: e les forment alors un ensemble occupant tout l’angle situé entre les actuels route de Suisse et chemin Huber-Saladin jusqu’à la maison mitoyenne voisine au sud (RAC-VSX-0087). Des transformations importantes sont effectuées entre 1868-69 puis en 1909, lorsque l’angle nord-ouest de la parce le est libéré d’un corps de bâtiment.En bordure de la route de Suisse,Île bâtiment principal, de plan rectangulaire, élève une façade-gouttereau sur la route et une autre sur le jardin, tandis que l’unique façade pignon s’ouvre sur une cour au nord. Côté route, la façade présente deux travées de percements alignés. Les deux ouvertures résultent d’un bricolage opéré sur un mur en 1868-69, derrière lequel est conservé à droite un espace ouvert donnant accès à deux portes d’entrée, dont ce le de la maison voisine. Les piédroits en roche sont composés de blocs réguliers à gauche, tandis qu’ils utilisent une ancienne chaîne d’angle et de probaÎles remplois à droite. Au-dessus,Îles deux fenêtres rectangulaires et alignées sont de la même époque, de même que deux lucarnes percées dans une toiture à deux pans couverte de tuiles plates en écaiÎle. La façade nord (peu visiÎle) est précédée par une terrasse sur couvert (récente), l’étage étant protégé par un avant-toit supporté par des bras de force sculptés. Le second bâtiment forme un corps bas à un comble sur rez-de-chaussée. Il est adossé à un bâtiment voisin (RAC-VSX-0089) avecÎlequel il partage une toiture à deux pans. Au nord, la façade sur le chemin Huber-Saladin est percée d’une porte d’écurie flanquée de sa fenêtre de ventilation, toutes deux possédant des piédroits harpés en molasse du lac, datant de l’époque de construction. Au-dessus, une fenêtre non alignée est percée dans le demi-pignon: e le remplace peut-être une ancienne porte haute. La face ouest est partie lement lambrissée Île lambris, récent, a fermé un ancien couvert). Le toit est couvert de tÎle ondulée.De l’ancienne maison rurale avec dépendance, datant de la première moitié du XIXe siècle, se le la dépendance conserve sa substance d’origine (malgré la reconstruction du toit suite à un incendie en 1926 et les profondes transformations de sa partie orientale, aujourd’hui autonome). La maison, quant à e le, a perdu son apparence de maison rurale pour devenir l’habitation d’un boulanger qui y instaÎle son commerce au rez-de-chaussée en 1868-69. Etant aussi propriétaire de la maison voisine, celui-ci fait harmoniserÎles façades et construire une toiture commune. Depuis,Îles modifications apportées à ces deux maisons villageoises n’ont pas altéré fondamentÎlementÎleur image, préservant ainsi la qualité de l’ensemble du hameau dans lequel e les se trouvent.InscriptionsSur la façade ouest plaque avec l’ancien numéro du cadastre: Cadastre 125bis.^[1]

Notes et références

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