Synagogue

Synagogue Beth Yaacov constr. sur les plans de Jean-Henri Bachofen pour la communauté israélite de Genève, officie lement reconnue en 1852. Inaug. en 1859, e le se conforme au style orientalisant qui caractérise les reconstitutions imaginaires du Temple de Jérusalem. Plan central à l’orig., devenu cruciforme dès 1858 par l’adjonc. d’un chœur en hémicycle à l’E, percé symboliquement de sept baies outrepassées, et d’un porche à l’O, marquant la double entrée surmontée d’un tympan en arc brisé outrepassé, avec une inscr. en hébreux, et de trois autres baies. Murs à rayures horizontales polychromes atténuant la verticalité. Pans coupés du tambour carré repris en contreforts sous la forme de quatre toure les basses et crénelées, e les-mêmes coiffées de coupolettes et percées de baies orientales et d’étoiles de David. Lanterneau exposant sur ses quatre faces les Tables de la Loi. A l’intérieur, arcades et murs reprennent le motif polychrome enrichi dans les parties sup. d’un décor géométrique précieux de Jean-Jacques Dériaz, 1859. Dans le chœur, porte en plein cintre à motifs torsadés. Rest. en 1906-07, modif. et agrand. en 1975, nouvelle rest. en 1996-97. A l’arrière, monument en souvenir des victimes du nazisme par l’arch. Marc Tzala, 1963. Aménagement de la place par Maurice Braillard avec fontaine du sculpt. Willy Vuilleumier, 1944-45.[1] La synagogue posée en son square matérialise la liberté de culte proclamée par le régime radical. Dix ans avant la synagogue de Bâle. ce le de Genève propose déjà, par son articulation volumétrique mouvementée et sa grammaire décorative byzantinisante et mauresque, un modèle qui fera référence jusqu’à la guerre de quatorze. Greffée sur le boulevard, la place e le-même forme l’un des plus beaux ensembles urbains de la nouvelle Genève de style byzantinisme et mauresque. [2][3] La synagogue a été construite en 1857-1858 sur des plans de Jean-Henri Bachofen. La parce le libérée par la démolition des fortifications a été cédée en 1853 par l’Etat à la communauté israélite de Genève, officie lement reconnue l’année précédente. Cet édifice symbolise alors la liberté de culte proclamée par le régime radical. La synagogue est conçue selon un plan central, avec un noyau plus élevé constitué d’une coupole octogonale nervurée, encadrée de tours d’angle crénelées, autrefois coiffées de petites coupoles. Son style mauresque sera souvent réutilisé pour d’autres synagogues, jusqu’à la Première Guerre mondiale. Le décor intérieur très simple – coupole bleue avec un semis d’étoiles – est l’œuvre de Jean-Jacques Dériaz, qui s’inspire de l’Alhambra pour certains motifs, notamment une frise. Sur l’arrière, adjonction au XXe siècle d’escaliers d’accès et d’un espace rituel. Adjonction d’un volume arrière en 1980. Restauration partie le extérieure en 1990. Rénovation en 1996. (Source: Département des travaux publics et de l’énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 486-487)[4]


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Synagogue Beth Yaacov constr. sur les plans de Jean-Henri Bachofen pour la communauté israélite de Genève, officiellement reconnue en 1852. Inaug. en 1859, elle se conforme au style orientalisant qui caractérise les reconstitutions imaginaires du Temple de Jérusalem. Plan central à l’orig., devenu cruciforme dès 1858 par l’adjonc. d’un chœur en hémicycle à l’E, percé symboliquement de sept baies outrepassées, et d’un porche à l’O, marquant la double entrée surmontée d’un tympan en arc brisé outrepassé, avec une inscr. en hébreux, et de trois autres baies. Murs à rayures horizontales polychromes atténuant la verticalité. Pans coupés du tambour carré repris en contreforts sous la forme de quatre tourelles basses et crénelées, elles-mêmes coiffées de coupolettes et percées de baies orientales et d’étoiles de David. Lanterneau exposant sur ses quatre faces les Tables de la Loi. A l’intérieur, arcades et murs reprennent le motif polychrome enrichi dans les parties sup. d’un décor géométrique précieux de Jean-Jacques Dériaz, 1859. Dans le chœur, porte en plein cintre à motifs torsadés. Rest. en 1906-07, modif. et agrand. en 1975, nouvelle rest. en 1996-97. A l’arrière, monument en souvenir des victimes du nazisme par l’arch. Marc Tzala, 1963. Aménagement de la place par Maurice Braillard avec fontaine du sculpt. Willy Vuilleumier, 1944-45.<ref>mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d’histoire de l’art en Suisse, page 786</ref>

La synagogue posée en son square matérialise la liberté de culte proclamée par le régime radical. Dix ans avant la synagogue de Bâle. celle de Genève propose déjà, par son articulation volumétrique mouvementée et sa grammaire décorative byzantinisante et mauresque, un modèle qui fera référence jusqu’à la guerre de quatorze. Greffée sur le boulevard, la place elle-même forme l’un des plus beaux ensembles urbains de la nouvelle Genève de style byzantinisme et mauresque.
<ref>Cité dans L’INSA, Inventaire Suisse d’Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)</ref><ref>Cité dans « Le Grand Siècle de l’architecture genevoise », édité par la société d’art public, page 73</ref>

La synagogue a été construite en 1857-1858 sur des plans de Jean-Henri Bachofen. La parcelle libérée par la démolition des fortifications a été cédée en 1853 par l’Etat à la communauté israélite de Genève, officiellement reconnue l’année précédente. Cet édifice symbolise alors la liberté de culte proclamée par le régime radical. La synagogue est conçue selon un plan central, avec un noyau plus élevé constitué d’une coupole octogonale nervurée, encadrée de tours d’angle crénelées, autrefois coiffées de petites coupoles. Son style mauresque sera souvent réutilisé pour d’autres synagogues, jusqu’à la Première Guerre mondiale. Le décor intérieur très simple – coupole bleue avec un semis d’étoiles – est l’œuvre de Jean-Jacques Dériaz, qui s’inspire de l’Alhambra pour certains motifs, notamment une frise. Sur l’arrière, adjonction au XXe siècle d’escaliers d’accès et d’un espace rituel. Adjonction d’un volume arrière en 1980. Restauration partielle extérieure en 1990. Rénovation en 1996.

(Source: Département des travaux publics et de l’énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 486-487)<ref>Objet classé du canton de Genève, MS-c228lien[6]</ref>[[Category:Répertoire des immeubles et objets classés Genève]]

[[Catégorie:Le Grand Siècle de l’Architecture genevoise]]
[[Catégorie:Guide artistique de la Suisse 4a]]
[[Catégorie:INSA Inventaire Suisse d’Architecture]]
[[Catégorie:1858]]
[[Catégorie:Jean-Henri Bachofen]]
[[Catégorie:Byzantinisme]]
[[Catégorie:Mauresque]]

Notes et références

  1. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d’histoire de l’art en Suisse, page 786
  2. Cité dans L’INSA, Inventaire Suisse d’Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)
  3. Cité dans « Le Grand Siècle de l’architecture genevoise », édité par la société d’art public, page 73
  4. Objet classé du canton de Genève, MS-c228https://ge.ch/sitg/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2010-21435.htm[1]
  5. https://www.google.com/maps/place/46.2027923370203,6.14077826478786
  6. https://ge.ch/sitg/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2010-21435.htm

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Informations

Adresse(s) :
Place de la Synagogue 7 (Genève), 1204 Genève

Voie(s) : Place de la Synagogue

Secteur(s) statistique(s) : 2101010 - Hollande

Commune(s) : Genève

Localisation

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