Chemin PONTVERRE 2

église cath. St-Pierre-et-Paul, remontant à un premier lieu de culte des IXe-Xe s. progressivement agrandi, notamment autour de 1300 par un allongement du chœur. Elargissement du chœur à la veille de la Réforme. Reconstr. nef, 1739. Nouveau clocher-porche, prob. de l’arch. Charles Boissonnas, en 1870-71. A l’intérieur, pose d’une voûte en bois sur la nef et d’un arc brisé à la place de l’anc. arc triomphal en plein cintre par Gustave Brocher en 1905, en même temps qu’un vitrail dans le chœur de Gustave de Beaumont. Chaire et fonts baptismaux fin XVIIe s. Maître-autel baroque, début XVIIIe s., avec quatre statuettes de saints dorées et polychromées dans des niches. Statue de la Vierge à l’Enfant signée L. Côter, 1791. Statues de saint François de Sales et de la Vierge Immaculée, œuvres lyonnaises, milieu XIXe s. Tableau de saint François de Sales sig. Heinrich Kaiser, de Stans, 1881. Peinture sur l’arc triomphal par Maurice Blanchet, 1950^[1]^[2] ===Chapelle St-Georges=== dite chapelle des Seigneurs, chapelle funéraire des nobles de Confignon, occupe l’emplacement d’une chapelle ouverte dans le mur N du chœur. Une inscr. latine mentionne qu’elle fut levée en 1332 par Gautier de Confignon. Belle porte d’entrée à accolade, copie de l’original conservé à la mairie, communiquant autrefois avec le château des seigneurs de Confignon qui s’’levait au centre de la place de l’église et qui fut rasé en 1540. A l’intérieur, la chapelle est reliée au chœur par un arc en plein cintre et une claustra en bois, XVIIe s. (rénovée). Le curé de Pontverre la fit décorer en 1714 d’un programme polémique de peintures murales exprimant les idées militantes de la Contre-Réforme : les Evangélistes, le cardinal Maillart de Tournon, co-seigneur de Confignon, missionnaire et visiteur apostolique en Chêne, des textes bibliques et patrologiques, des devises morales. Rest. en 1958-59 par Henri Boissonnas. Vitrail de saint Georges et le dragon avec les allégories féminines des Eglises d’Orient et d’Occident, offert par le prince Max de Saxe et dessiné par Auguste Bastard, 1905. ===Cure=== Cure accolée au N, constr. en 1690-91 par le curé de – Pontverre qui accueillit le jeune Rousseau en fuite en 1728, récit rapporté dans Les Confessions.

Notes et références

mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d’histoire de l’art en Suisse, page 881 ↩
Objet classé du canton de Genève, MS-c56http://ge.ch/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2010-24711.htm^[1] ↩