Commanderie de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem

église cath.-chr. de la Ste-Trinité, remontant à 1690, au curé Pontverre, « réintroducteur » du catholicisme à Lancy après la Réforme. Edifice partiellement reconstr. en 1731-32 par les maîtres maçons Jean Vanière et Pierre Pellaton. Nef plafonnée séparée du chœur voûté d’arêtes par un arc en anse de pa- nier, clocher sur la croupe du toit et sacristie latérlle. Une plaque gravée dédie l’église à Victor-Amédée Ier et Charles-Emmanuel II de Savoie. Lieu de culte attr. aux cath.- chr. en 1873, lors du Kulturkampf. Entre 1890 et 1900, abside néogoth. avec vitraux, nouveau clocher latéral Heimatstil, porche et berceau sur la façade. Salle paroissiale, 1932. A l’intérieur, peintures murales de Louis Uldry, 1922. Rest. en 1959 et découverte de panneaux peints de 1707. Nouvelle rest. sévère, suppression des apports Heimatstil et vitraux de Michel Schüpfer, 1974-75.[1][2]

Notes et références

  1. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d’histoire de l’art en Suisse, page 877
  2. Objet classé du canton de Genève, MS-c54[http://ge.ch/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2011-27326.htm]


Ancienne commanderie de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, constr. dès 1425 à la place de la première maison des frères hospitaliers comme chef-lieu du Genevois de l’ordre, appelée dès le XVIe s. Ordre de Malte. L’édifice carré du XVe s., pourvu d’une tour d’escalier ronde dans l’axe de la façade et d’une tour carrée à l’opposé, fut mis à sac à la Réforme, mais échappa à la destruction. Les baillis bernois l’occupèrent jusqu’en 1567. Le commandeur Jacques Ier de Cordon d’Evieu, restaurateur spirituel et politique de l’Ordre enGenevois, l’augmenta en 1628 d’une annexe au N-E avec une tour ronde et d’une extension au S avec un nouvel escalier précédé d’une porte à fronton brisé portant l’inscr. « HANC STRUXIT MELIORIS AMOR » (ceci fut construit par amour du mieux). En 1753, rénov. du commandeur Claude-François de Lescheraine pour régulariser les fenêtres dans le goût des demeures class. Sous la Révolution, les autorités firent décapiter les tours, marteler les armes et détruire tous les symboles de l’Ordre. Dès 1822, mairie, école et cure. L’enceinte et la plus grande partie des extensions de Cordon d’Evieu disparurent pour laisser place au préau de la nouvelle école édifiée en 1899-1900. Auj. mairie et musée de l’Ordre de Malte. A l’intérieur, décors peints commandés par Cordon d’Evieu v. 1617 : au plafond XVe s. de la salle dite des Chevaliers (act. salle du Conseil municipal), composition de rinceaux, animaux et lansquenets, reprenant peut-être un décor de l’époque bernoise ; au plafond de la chambre du commandeur, frise d’animaux et scènes de chasse dat. « 1629 » ; aux murs du cabinet d’archives, au rez de la tour carrée, paysages dat. « 1630 » ; en- fin, dans un cabinet du 1er étage qui servait peut-être de chapelle privée, animaux et fleurs dans une architecture en trompe-l’œil. Ensemble en partie remis au jour, rest. et reconstitué par Benoît de Dardel en 1971<ref>mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d’histoire de l’art en Suisse, page 873</ref><ref>Objet classé du canton de Genève, MS-c29[http://ge.ch/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2009-19437.htm]</ref>Category:Répertoire des immeubles et objets classés Genève

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Adresse(s) :
Route de Cugny 97, 1257 La Croix-de-Rozon
Route de Cugny 99, 1257 La Croix-de-Rozon

Voie(s) : Route de Cugny

Secteur(s) statistique(s) : 0500020 - Compesières

Commune(s) : Bardonnex

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