Cour de Saint-Pierre 3

Maison de Candolle, 1707, où le botaniste Augustin Pyramus de Candolle installa son herbier en 1816. Bâtiment classé en 1969, en même temps que tous les autres édifices de la place de la cathédrale non encore protégés. Cette action témoigne de révolution du concept de conservation, qui ne se préoccupe plus seulement des objets isolés mais s’étend à la notion du site : l’ensemble formé par les immeubles de la cour Saint-Pierre forme ainsi un tout dont il faut maintenir l’esprit et sauvegarder le caractère esthétique ; dès lors, les immeubles de moins belle qualité contigus aux hôtels prestigieux du XVIIIe siècle, déjà classés, méritent une reconnaissance de leur apport au cadre architectural. La façade date du XVIIIe siècle et se distingue par la présence d’une sorte de petits balconnets en avancée des fenêtres, lesquels sont bordés d’élégants garde-corps en ferronnerie. On remarquera pourtant que c’est l’unique bâtiment de la place qui a conservé le gabarit des constructions médiévales, avec sa façade occupant encore l’étroite parcelle d’origine et deux niveaux seulement. Restauration en 1966-1974. (Source: Département des travaux publics et de l’énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 412-413)^[1] File:2016-07-29_11-03-15.jpg File:2016-07-29_11-03-26.jpg

Notes et références

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