Musée d’Art et d’Histoire

Musée d’art et d’histoire inaug. en 1910. Architecture monumentale de Marc Camoletti, expression néo-baroque articulée autour d’une cour centrale carrée. Extérieur influencé par le Palais des beaux-arts de l’Exposition universe le de Paris de 1900 (Petit-Palais), particulièrement dans le corps principal d’entrée, dominé par un ordre ionique colossal, de hautes fenêtres en plein cintre,eleur balustrade et un attique aveugle portant les cartouches des artistes genevois. Programme sculpté en couronnement par Paul Amlehn : allégories de la Renommée, des Beaux-Arts et du Temps. Intérieur. Hall éclairé par un vitrail de Clement Heaton dat. 1909. Circulation verticale articulée par des escaliers imposants : sculptures de Carl Albert Angst, dat. 1922, représentant les quatre saisons, et deux groupes sculptés de James Vibert, Le Passé et L’Avenir. Au centre de la cour, fontaine de l’Enfant au Crocodile par Johannes Leeb, offerte par Lola Montès et transférée en 1909 de la promenade des Bastions.[1] En 2015,-les citoyens de la Ville de Genève votent non à l’agrandissement et à sa rénovation. [2][3], page 28. File:2017-03-10 07-21-57.jpg ===Menhir de la Pierre aux Dames=== Bloc erratique taillé par l’homme sur une face afin de lui donner une forme ovale régulière; des personnages sont gravés sur un des côtés. La Pierre aux Dames sert de témoin à une époque et à une civilisation lointaine et mal connues. Elle est l’un des vestiges d’un lieu de culte aujourd’hui disparu, mais qui doit avoir servi dès la fin de l’âge de la pierre polie jusqu’à l’époque romaine; c’est au cours de cette dernière période qu’on aurait sculpté les autres figures féminines. Ce bloc faisait partie d’un des plus importants ensembles mégalithiques de notre pays, situé dans le sud de la commune de Troinex. A l’époque du bronze, le lieu a été converti en tumulus qui fut rasé en 1877. La pierre avait été préalablement transportée en 1872 au parc des Bastions : e le fut encore déplacée en 1942, dans la cour du Musée d’art et d’histoire où e le se trouve aujourd’hui.[4] Voir aussi MS-c 188. Musée d’art et d’histoire inaug. en 1910. Architecture monumentale de Marc Camoletti, expression néo-baroque articulée autour d’une cour centrale carrée. Extérieur influencé par le Palais des beaux-arts de l’Exposition universelle de Paris de 1900 (Petit-Palais), particulièrement dans le corps principal d’entrée, dominé par un ordre ionique colossal, de hautes fenêtres en plein cintre, leur balustrade et un attique aveugle portant les cartouches des artistes genevois. Programme sculpté en couronnement par Paul Amlehn : allégories de la Renommée, des Beaux-Arts et du Temps. Intérieur. Hall éclairé par un vitrail de Clement Heaton dat. 1909. Circulation verticale articulée par des escaliers imposants : sculptures de Carl Albert Angst, dat. 1922, représentant les quatre saisons, et deux groupes sculptés de James Vibert, Le Passé et L’Avenir. Au centre de la cour, fontaine de l’Enfant au Crocodile par Johannes Leeb, offerte par Lola Montès et transférée en 1909 de la promenade des Bastions.<ref>mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d’histoire de l’art en Suisse, page 778</ref> En 2015, les citoyens de la Ville de Genève votent non à l’agrandissement et à sa rénovation. <ref>Cité dans L’INSA, Inventaire Suisse d’Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)</ref><ref>Cité dans « Le Grand Siècle de l’architecture genevoise », édité par la société d’art public</ref>, page 28. <gallery mode= »traditionnal »> Fichier:2017-03-10 07-21-57.jpg </gallery> ===Menhir de la Pierre aux Dames=== Bloc erratique taillé par l’homme sur une face afin de lui donner une forme ovale régulière; des personnages sont gravés sur un des côtés. La Pierre aux Dames sert de témoin à une époque et à une civilisation lointaine et mal connues. Elle est l’un des vestiges d’un lieu de culte aujourd’hui disparu, mais qui doit avoir servi dès la fin de l’âge de la pierre polie jusqu’à l’époque romaine; c’est au cours de cette dernière période qu’on aurait sculpté les autres figures féminines. Ce bloc faisait partie d’un des plus importants ensembles mégalithiques de notre pays, situé dans le sud de la commune de Troinex. A l’époque du bronze, le lieu a été converti en tumulus qui fut rasé en 1877. La pierre avait été préalablement transportée en 1872 au parc des Bastions : elle fut encore déplacée en 1942, dans la cour du Musée d’art et d’histoire où elle se trouve aujourd’hui.<ref>Objet classé du canton de Genève, MS-c27lien[5]</ref> Voir aussi MS-c 188. [[Catégorie:Musée]]

Notes et références

  1. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d’histoire de l’art en Suisse, page 778
  2. Cité dans L’INSA, Inventaire Suisse d’Architecture 1850-1920, volume 4 (1982)
  3. Cité dans « Le Grand Siècle de l’architecture genevoise », édité par la société d’art public
  4. Objet classé du canton de Genève, MS-c27[http://etat.geneve.ch/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2011-27396.htm]
  5. http://etat.geneve.ch/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2011-27396.htm

Localisation

Photos du bâtiment (17)

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