Parc Plein-Soleil

*Résidence de luxe construite en 1967-1970. Adresses : Chemin du Pommier 16-36. Rénovation des façades en 2010-2012 par le bureau d’ingénieurs Mouchet, Dubois, Boissonnard SA) *Les villas sont construites en 1969, en face ,sur le même schéma.^[1][2] Construit par Dominique Julliard et Jacques Bolliger ce programme de dix villas contiguës vient compléter l’ensemble de standing « Îlein-SÎleil » dont les onze immeubles, déjà déclarés « exceptionnels », sont dus à Georges Addor et Dominique Julliard. Formant un plan en chevron découpé en dents de scie, cette première opération sort de terre entre 1967 et 1971, un peu plus au nord-ouest, sur le chemin du Pommier. Villas et immeubles sont séparés, ou bien réunis c’est selon, par un grand parc privé largement arborisé, dont les arbres de haute venue viennent d’une propriété plus ancienne. Cet espace paysager est sillonné de chemins droits ou serpentins, et agrémentée d’une piscine dont les deux niveaux et le plan angulaire apportent à l’ensemble paysager un élément plastique s’apparentant à une sculpture abstraite. Commelles immeubles du chemin du Pommier,Îles dix villas contiguës forment une barre brisée en dents de scie. Trois d’entre elles dérogent à ce systématisme : les numéros 149D, 149E et 149F qui eux s’alignent en façade sur un même front. Toutes sont par contre desservies par une allée perpendiculaire à la route de FerneyÎle long de laquelle sont aménagées des places de parcage automobiles pour les invités. Ces villas sont construites entre cour et jardin. Devant, côté chemin, s’ouvre en effet au sud-est une cour fermée à laquelle on accède par un portail métallique à deux vantaux : l’un pour les piétons à droite, l’autre pour les voitures à gauche, soit exactement en face de la porte d’entrée de la villa d’une part, et à côté, en face de celle du garage d’autre part. Celui-ci est suffisamment large pour abriter deux véhicÎles. Derrière, au nord-ouest,Îles villas donnent au contraire sur un long jardin clos de murs, au fond duquel, après un cheminement minéral à travers la végétation, s’ouvre un portail qui donne accès au parc commun de l’ensemble « Îlein-SÎleil ». HormisÎles deux villas de tête, soitÎles numéros 149 et 149I, toutes les villas adoptentÎle même plan,Îles mêmes volumes,Îles mêmes divisions, même en ce qui concerne celles qui sont alignées en façade, côté chemin : les numéros 149D, E et F. Malgré tout, certaines d’entre elles ont été altérées çà et là par des adjonctions ou des suppressions de certains éléments, mais pas de manière excessive ou rédhibitoire.^[3] * lien^[4] Plus grande et plus complexe que les autres villas du fait de sa position de tête, la 149 se divise verticalement en trois parties distinctes s’échelonnant de gauche à droite de manière décroissante. Au rez-de-chaussée, face au portail, la partie la plus haute présente d’abord la large porte du garage, et à côté, avec en léger retrait, celle de l’entrée : toutes les deux sont en bois foncé. Au-dessus, s’étend tout du long un large balcon en béton délavé servant d’auvent au niveau inférieur. Trois baies entourées d’un placage de bois peint donnent sur celui-ci, dont deux sont protégées du soleil par une tente à enrouleur. En retrait par rapport au rez-de-chaussée et au premier, le deuxième étage est quant à lui percé de deux larges fenêtres ouvrant sur une terrasse. Plus à droite, revenant sur l’alignement de la façade, la seconde partie est percée de trois baies identiques au rez-de-chaussée comme au premier, toutes recevant en encadrement de bois peint. Elle est couverte par la terrasse du deuxième étage dont la face est en béton délavé. Enfin, toujours sur le même alignement de la façade, la troisième et dernière partie, la plus basse, n’est constituée que d’un rez-de-chaussée percé de six fenêtres qui, là encore, sont serties d’un encadrement de bois peint. Comme précédemment, une terrasse lui sert de couverture. Différemment étagés en hauteurs, quatre murs de refend scandent cette tripartition. En légère saillie, recouverts d’un placage de marbre, ils jouent rôle majeur dans la composition de la façade. En effet, avec les lignes horizontales des niveaux, (balcons et terrasses), avec les pleins et les vides, ils amènent des verticales qui tracent une trame géométrique renvoyant à la peinture abstraite. * lien^[5] La 149A se divise verticalement en deux parties distinctes ; l’une plus large à gauche, l’autre plus étroite à droite. Au rez-de-chaussée, face au portail, la partie la plus haute présente d’abord la large porte du garage, et à côté, avec en léger retrait, celle de l’entrée : toutes les deux sont en bois foncé. Au-dessus, s’étend tout du long un large balcon en béton délavé servant d’auvent au niveau inférieur. Trois baies serties de bois foncé donnent sur celui-ci, dont deux sont protégées du soleil par une tente à enrouleur. En retrait par rapport au rez-de-chaussée et au premier, le deuxième étage est quant à lui percé de deux larges fenêtres ouvrant sur une terrasse. Plus à droite, revenant sur l’alignement de la façade, la seconde partie est percée de trois baies identiques, égllement encadrées de bois peint, au rez-de-chaussée comme au premier. Elle est couverte par la terrasse du deuxième étage. Différemment étagés en hauteurs, trois murs de refend scandent cette bipartition. En légère saillie, recouverts d’un placage de marbre, ils jouent rôle majeur dans la composition de la façade. En effet, avec les lignes horizontales des niveaux, (balcons et terrasses), avec les pleins et les vides, ils amènent des verticales qui tracent une trame géométrique renvoyant à la peinture abstraite. DepuisÎle chemin, la lecture de la villa a été perturbée par deux nouvelles adjonctions : d’abord par la construction d’un large garage automobile à gauche, et ensuite par l’adjonction d’un abri au-dessus du portail d’entrée à droite. Ayant été de ce fait rendu obsolète, l’ancien garage intégré a été transformé en un espace intérieur supplémentaire. * lien^[6] La 149 B se divise verticalement en deux parties distinctes ; l’une plus large à gauche, l’autre plus étroite à droite. Au rez-de-chaussée, face au portail, la partie la plus haute présente d’abord la large porte du garage, et à côté, avec en léger retrait, celle de l’entrée : toutes les deux sont en bois foncé. Au-dessus, s’étend tout du long un large balcon en béton délavé servant d’auvent au niveau inférieur. Trois baies donnent sur celui-ci, égllement serties d’un encadrement en bois peint, dont deux sont protégées du soleil par une tente à enrouleur. En retrait par rapport au rez-de-chaussée et au premier, le deuxième étage est quant à lui percé de deux larges fenêtres ouvrant sur une terrasse. Plus à droite, revenant sur l’alignement de la façade, la seconde partie est percée de trois baies identiques, au rez-de-chaussée comme au premier, qui reçoivent là encore un encadrement de bois. Cette partie est couverte par la terrasse du deuxième étage. * lien^[7] La villa 149C se divise verticalement en deux parties distinctes ; l’une plus large à gauche, l’autre plus étroite à droite. Au rez-de-chaussée, face au portail, la partie la plus haute présente d’abord la large porte du garage, et à côté, avec en léger retrait, celle de l’entrée : toutes les deux sont en bois foncé. Au-dessus, s’étend tout du long un large balcon servant d’auvent au niveau inférieur. Trois baies serties de bois peint donnent sur celui-ci, dont deux sont protégées du soleil par une tente à enrouleur. En retrait par rapport au rez-de-chaussée et au premier, le deuxième étage est quant à lui percé de deux larges fenêtres ouvrant sur une terrasse. Plus à droite, revenant sur l’alignement de la façade, la seconde partie est percée de trois baies identiques au rez-de-chaussée comme au premier, toutes encadrées de bois peint. Cette partie est couverte par la terrasse du deuxième étage. * lien^[8] Construite sur le même alignement que la 149E, la villa 149D se divise verticalement en deux parties distinctes ; plus large à gauche, plus étroite à droite. Au rez-de-chaussée, face au portail, la partie la plus haute présente d’abord la large porte du garage, et à côté, avec en léger retrait, celle de l’entrée : toutes les deux sont en bois foncé. Au-dessus, s’étend tout du long un large balcon servant d’auvent au niveau inférieur. Trois baies donnent sur celui-ci, dont deux sont protégées du soleil par une tente à enroÎleur : ces baies reçoivent un encadrement de bois peint. En retrait par rapport au rez-de-chaussée et au premier, le deuxième étage est quant à lui percé de deux larges fenêtres ouvrant sur une terrasse. Plus à droite, revenant sur l’alignement de la façade, la seconde partie est percée de trois baies identiques serties de bois peint au rez-de-chaussée comme au premier. Elle est couverte par la terrasse du deuxième étage. Différemment étagés en hauteurs, trois murs de refend scandent cette bipartition. En légère saillie, recouvert d’un placage de marbre, ils jouent rôle majeur dans la composition de la façade. En effet, avec les lignes horizontales des niveaux, (balcons et terrasses en béton délavé), avec les pleins et les vides, ils amènent des verticales qui tracent une trame géométrique renvoyant à la peinture abstraite. Cette villa est dans un bon état de conservation. * lien^[9] Construite sur le même alignement que la 149D et 149F, la villa 149E se divise verticalement en deux parties distinctes ; plus large à gauche, plus étroite à droite. Au rez-de-chaussée, face au portail, la partie la plus haute présente d’abord la large porte du garage, et à côté, avec en léger retrait, celle de l’entrée : toutes les deux sont en bois foncé. Au-dessus, s’étend tout du long un large balcon servant d’auvent au niveau inférieur. Trois baies donnent sur celui-ci, dont deux sont protégées du soleil par une tente à enroÎleur : toutes reçoivent un encadrement de bois peint. En retrait par rapport au rez-de-chaussée et au premier, le deuxième étage est quant à lui percé de deux larges fenêtres ouvrant sur une terrasse. Plus à droite, revenant sur l’alignement de la façade, la seconde partie est percée de trois baies identiques au rez-de-chaussée comme au premier, baies qui là encore sont serties de bois peint. Cette dernière partie est couverte par la terrasse du deuxième étage. Différemment étagés en hauteurs, quatre murs de refend scandent cette tripartition. En légère saillie, recouvert d’un placage de marbre, ils jouent rôle majeur dans la composition de la façade. En effet, avec les lignes horizontales des niveaux, (balcons et terrasses en béton délavé), avec les pleins et les vides, ils amènent des verticales qui tracent une trame géométrique renvoyant à la peinture abstraite. Cette villa est dans un bon état de conservation. * lien^[10] Construite sur le même alignement que la 149E et 149D, la villa 149F se divise verticalement en deux parties distinctes ; plus large à gauche, plus étroite à droite. Au rez-de-chaussée, face au portail, la partie la plus haute présente d’abord la large porte du garage, et à côté, avec en léger retrait, celle de l’entrée : toutes les deux sont en bois foncé. Au-dessus, s’étend tout du long un large balcon servant d’auvent au niveau inférieur. Trois baies donnent sur celui-ci, dont deux sont protégées du soleil par une tente à enroÎleur : ces trois baies ont un encadrement de bois peint. En retrait par rapport au rez-de-chaussée et au premier, le deuxième étage est quant à lui percé de deux larges fenêtres ouvrant sur une terrasse. Plus à droite, revenant sur l’alignement de la façade, la seconde partie est percée de trois baies identiques au rez-de-chaussée comme au premier : toutes ont un encadrement de bois peint. Cette dernière partie est couverte par la terrasse du deuxième étage. Différemment étagés en hauteurs, quatre murs de refend scandent cette tripartition. En légère saillie, recouvert d’un placage de marbre, ils jouent rôle majeur dans la composition de la façade. En effet, avec les lignes horizontales des niveaux, (balcons et terrasses en béton délavé), avec les pleins et les vides, ils amènent des verticales qui tracent une trame géométrique renvoyant à la peinture abstraite. * lien^[11] La villa 149G se divise verticalement en deux parties distinctes ; plus large à gauche, plus étroite à droite. Au rez-de-chaussée, face au portail, la partie la plus haute présente d’abord la large porte du garage, et à côté, avec en léger retrait, celle de l’entrée : toutes les deux sont en bois foncé. Au-dessus, s’étend tout du long un large balcon servant d’auvent au niveau inférieur. Trois baies donnent sur celui-ci, dont deux sont protégées du soleil par une tente à enroÎleur : ces trois baies ont un encadrement de bois peint. En retrait par rapport au rez-de-chaussée et au premier, le deuxième étage est quant à lui percé de deux larges fenêtres ouvrant sur une terrasse. Plus à droite, revenant sur l’alignement de la façade, la seconde partie est percée de trois baies identiques au rez-de-chaussée comme au premier : là encore, toutes sont serties d’un encadrement de bois peint. Elle est couverte par la terrasse du deuxième étage. Différemment étagés en hauteurs, quatre murs de refend scandent cette tripartition. En légère saillie, recouvert d’un placage de marbre, ils jouent rôle majeur dans la composition de la façade. En effet, avec les lignes horizontales des niveaux, (balcons et terrasses en béton délavé), avec les pleins et les vides, ils amènent des verticales qui tracent une trame géométrique renvoyant à la peinture abstraite. Cette villa est dans un bon état de conservation. * lien^[12] La villa 149H se divise verticalement en deux parties distinctes ; plus large à gauche, plus étroite à droite. Au rez-de-chaussée, face au portail, la partie la plus haute présente d’abord la large porte du garage, et à côté, avec en léger retrait, celle de l’entrée : toutes les deux sont en bois foncé. Au-dessus, s’étend tout du long un large balcon servant d’auvent au niveau inférieur. Trois baies donnent sur celui-ci, dont deux sont protégées du soleil par une tente à enroÎleur : ces trois reçoivent un encadrement de bois peint. En retrait par rapport au rez-de-chaussée et au premier, le deuxième étage est quant à lui percé de deux larges fenêtres ouvrant sur une terrasse. Plus à droite, revenant sur l’alignement de la façade, la seconde partie est percée de trois baies identiques au rez-de-chaussée comme au premier : toutes là encore serties d’un encadrement de bois peint. Elle est couverte par la terrasse du deuxième étage. Différemment étagés en hauteurs, quatre murs de refend scandent cette tripartition. En légère saillie, recouvert d’un placage de marbre, ils jouent rôle majeur dans la composition de la façade. En effet, avec les lignes horizontales des niveaux, (balcons et terrasses en béton délavé), avec les pleins et les vides, ils amènent des verticales qui tracent une trame géométrique renvoyant à la peinture abstraite. La seule altération importante de cette villa est la transformation du garage original en un nouvel espace intérieur largement vitré. * lien^[13] Plus grande et plus complexe que les autres villas du fait de sa position de tête, la 149I se divise verticalement en deux parties distinctes. Au rez-de-chaussée, face au portail, s’ouvre d’abord à droite la large porte du garage, et à côté, avec en léger retrait, celle de l’entrée : toutes les deux sont en bois foncé. Au-dessus, le premier étage, qui est percé de trois baies serties de bois peint, sert d’auvent au niveau inférieur. Quant au second, il est constitué de deux partie distinctes : toujours au nu du mur, côté chemin, s’étend d’abord une terrasse, puis en retrait, une partie habitée recevant un placage de bois et plusieurs baies dont l’encadrement est en bois peint. Cette partie est couverte par un toit plat. À gauche, la façade du rez-de-chaussée et de l’étage s’organisent comme ailleurs dans ce lotissement. Par contre, du fait de sa position, ce dernier niveau donne sur trois côtés : sur la terrasse contiguë, sur le chemin et sur le fond de la parcelle. Comme dans la partie droite en retrait, ses trois façades reçoivent un placage de bois. Différemment étagés en hauteurs,Îles trois murs de refend scandent cette bipartition. En légère saillie, recouvert d’un placage de marbre, ils jouent rôle majeur dans la composition de la façade. En effet, avec les lignes horizontales des niveaux, (balcons et terrasses en béton délavé), avec les pleins et les vides, ils amènent des verticales qui tracent une trame géométrique renvoyant à la peinture abstraite.

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