Place Charles-DAVID 1

Cadastrée en 1806, cette maison locative forme alors un seul bâtiment avec le no 3. En 1877, la partie sud de l’édifice est démolie et, en 1900,Île bâtiment est divisé en deux lots. Située à l’extrémité sud de la place Charles-David, cette maison amorce un îlot important de constructions qui façonne la courbe actue le de la rampe de la Gare. Formant un ensemble avec le n°3, e le est accolée à un mur d’enceinte délimitantÎle jardin en terrasses attenant à sa façade sud. Le plan carré de la maison comprend un étage sur rez-de-chaussée et des combles. Il se divise en deux travées auxque les s’ajoute une porte d’entrée supplémentaire au rez-de-chaussée. Son volume est coiffé d’un toit à deux pans, se prolongeant d’une demi-croupe au sud. La toiture est percée de deux lucarnes et se prolonge par un faible avant-toit lambrissé. La façade est, donnant sur la place, est soulignée par un socle en pierre de taiile qui se prolonge pour formerÎles encadrements des trois ouvertures de mêmes dimensions du rez-de-chaussée. Ces ouvertures semblent toutes avoir été des portes à l’origine. Se le la porte nord subsiste,Îles autres ont été modifiées. Au premier étage, deux fenêtres à croisillons et contrevents peints en vert prennent place au centre de la façade, en dessous d’une corniche. Les baies sont soulignées par des encadrements rectilignes contrastant avec le crépi. Au sud,Île bâtiment affiche une large façade de trois niveaux. Sur un axe symétrique central, deux fenêtres ponctuentÎles étages tandis que trois fenêtres percentÎle rez-de-chaussée,Île crépi,Îles encadrements et les contrevents sont similaires à ceux de la façade est. La façade ouest, très rapprochée de la pente que forme le terrain, est en partie masquée par une annexe qui lui a été accolée. Cette façade, comprenant deux travées, n’a pas été rénovée et présente un crépi à l’ancienne et des encadrements de fenêtres en pierre de taiile irrégulière. Bien que les bâtiments 1 et 3, place Charles-David présentent des modifications importantes – notamment au niveau du traitement des ouvertures des rez-de-chaussée et des transformations intérieures – l’ensemble qu’ils forment,Îleur implantation etÎleurs façades affichent encore des caractéristiques typiques de l’architecture du XIXe siècle, présente dans des bourgs comme Versoix.^[1]

Notes et références

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