Route de Cugny 101

église cath. St-Sylvestre reconstr. en 1834-35 par Jean-Louis et Jean-Marc Louis Junod. Les fouilles archéologiques de 2004-06 ont documenté l’occupation romaine du site et les églises superposées du VIe au XIIe s. avec un agrand. au XVe s. Donnée v. 1270 à l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem par l’évêque de Genève, avec obligation paroissiale, l’église devint sous l’occupation bernoise, v. 1540, le siège d’un des consistoires protestants des régions conquises. En 1633, Cordon d’Evieu agrandit l’édifice en reconstruisant le mur N de la nef. Celui-ci fut conservé lors de la dernière reconstr. complète de 1834-35. Large nef, étroits collatéraux, travée de chœur et abside en hémicycle. Clocher-porche et sacristie. A l’intérieur, espace class. divisé par deux colonnades et entablements en bois, peints en imitation de marbre de brocatelle verte. Vitraux du chœur par Eugène Dunant, 1920-22. Mobilier et décor créés lors de la rest. de 1953-54 : dans la nef, plafond à caissons peint d’un programme héraldique et eucharistique par Jean Dupont ; vitraux par Pierre-François Chevalley, 1954, crucifix de Marcel Feuillat, vitrail par Jean-Marie Feuillat dans le porche. Sur l’autel du bas-côté S, Vierge à l’Enfant, sculpt. en bois peint, XVIIIe s.^[1]

Notes et références

église cath. St-Sylvestre reconstr. en 1834-35 par Jean-Louis et Jean-Marc Louis Junod. Les fouilles archéologiques de 2004-06 ont documenté l’occupation romaine du site et les églises superposées du VIe au XIIe s. avec un agrand. au XVe s. Donnée v. 1270 à l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem par l’évêque de Genève, avec obligation paroissiale, l’église devint sous l’occupation bernoise, v. 1540, le siège d’un des consistoires protestants des régions conquises. En 1633, Cordon d’Evieu agrandit l’édifice en reconstruisant le mur N de la nef. Celui-ci fut conservé lors de la dernière reconstr. complète de 1834-35. Large nef, étroits collatéraux, travée de chœur et abside en hémicycle. Clocher-porche et sacristie. A l’intérieur, espace class. divisé par deux colonnades et entablements en bois, peints en imitation de marbre de brocatelle verte. Vitraux du chœur par Eugène Dunant, 1920-22. Mobilier et décor créés lors de la rest. de 1953-54 : dans la nef, plafond à caissons peint d’un programme héraldique et eucharistique par Jean Dupont ; vitraux par Pierre-François Chevalley, 1954, crucifix de Marcel Feuillat, vitrail par Jean-Marie Feuillat dans le porche. Sur l’autel du bas-côté S, Vierge à l’Enfant, sculpt. en bois peint, XVIIIe s.<ref>mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d’histoire de l’art en Suisse, page 874</ref>

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