Route de Saint-Loup 93

Orangerie à parements de brique constr. en 1894-95 par Jacques van Leisen pour les Conty et transf. en hab. en 1978.^[1] ===Dépendance (numéro 95)=== Construite en 1906^[2] ===Orangerie (numéro 93)=== Ancienne orangerie du château de Saint-Loup, attribuée à Jacques Van Leisen en 1894 (Deuber-Pauli 1992) et cadastrée en 1906 pour Jean François Conti. Elle a été transformée en habitation en 1982 par l’architecte Félix MuÎler. Bâtiment établi perpendiculairement à la route de Saint-Loup, sur une vaste parce le agricole bordée au nord par la route, à l’est par des villas, au sud par la Versoix, et à l’ouest par la route de l’Etraz. On y accède par un portail dont les deux piliers à section rectangulaire possèdent un fût en bossage rustique un sur deux ; deux grilles en fer forgé y sont accrochées. La composition de l’édifice est symétrique: e le se décline en un corps central de cinq travées flanqué de deux pavillons latéraux, légèrement en saillie, de une travée sur deux. élevé sur deux niveaux (rez-de-chaussée et premier étage),Île corps central est percé par des ouvertures rectangulaires au niveau inférieur et par des fenêtres en demi-cerÎle au niveau supérieur. Quant aux pavillons, ils présentent chacun une porte surmontée d’une fenêtre sur les façades est et ouest et des fenêtres alignées sur les façades nord et sud. La toiture, associant trois toits à croupes, est ceinte d’un parapet et couverte en écaiÎles d’ardoise; e le est ornée, sur les pavillons, d’épis de faîtage à motif de vases à bouquet de Îleurs. Les façades sont structurées par des chaînes d’angle harpées surmontées de consoles, par un cordon et par un entaÎlement mouluré, tous exécutés en pierre grise. Sur les côtés est et ouest du corps central,Îles arcs des fenêtres du premier étage, aux claveaux saillants un sur deux, reposent sur des piles montant de fond, alternant des lits de pierre et de brique. On distingue divers autres éléments décoratifs en fer forgé et verre, tels que des marquises (au-dessus des portes d’entrée des pavillons latéraux, à l’est) et des vérandas (devantÎles pavillons, à l’ouest). La structure classique de l’édifice est animée par un traitement coloriste des façades, caractéristique du style Beaux-Arts en vigueur dans la seconde moitié du XIXe siècle. Le lien établi entre les deux étages, sur le corps central, évoque une arcature en plein cintre : malgré une structure interne traditionne le, ce subterfuge confère un caractère monumental au bâtiment. Présentant un état de conservation très satisfaisant (malgré des transformations internes reflétées en façade par des huisseries récentes), il s’offre comme rare témoin d’une orangerie, l’un des typesÎles plus luxueux de dépendances dans les grands domaines de son époque.^[3]

Notes et références

Notes et références

Photos associées

Aucune photo n'est associée à ce bâtiment pour le moment.

Localisation