Route de Sauverny 219

Le hameau du moulin du Pont (dit parfois aussi le moulin Gay), est aujourd’hui composé de huit numéros (n. 211 à 225) : un découpage moderne qui ne tient pas compte de la réalité ancienne des lieux qui s’est modifiée au cours des siècles et des années. Mentionné en 1390, ce moulin ne prend le nom de « du Pont » qu’au début du XIXe siècle, car auparavant La Divonne se franchissait là, pour aller à Sauverny de l’autre côté, qu’au moyen d’un gué. Les installations les plus anciennes remontent au XVIIIe siècle comme l’attestent deux inscriptions gravées sur des linteaux des installations hydrauliques regardant la rivière : 1737 et 1782. Cet ancien moulin est aujourd’hui divisé en deux numéros, le 217 et le 219. Vers 1800 (mais certainement avant déjà), le site compte deux bâtiments reliés par une cour commune. D’abord,Île long du canal de dérivation de la rivière, s’étire le long bâtiment avec ses roues à aubes déjà mentionné. Ensuite, à peine plus haut, se carre une ferme qui, jouant avec la différence de hauteur du terrain à cet endroit, superpose deux niveaux : le premier, en bas, qui s’ouvre sur la cour commune et le moulin et, en haut,Île second qui touche au chemin qui longe la Divonne, aujourd’hui route de Sauverny. Cette ferme est aujourd’hui divisée e le aussi en deux numéros, le 223 et le 225. Par la suite, ce noyau central s’étoffe progressivement de constructions diverses : maison d’habitation, remises, etc. qui finissent par donner jour à un véritable hameau. Continuant la même logique qui prévalut au XVIIIe siècle (et peut-être même avant), celui-ci se divise en deux parties séparées par axe central, mi-chemin d’accès, mi-cour commune : le long de La Divonne se situent essentie lement les infrastructures industrie les, tandis que du côté de la route, dans la pente, s’élèvent surtout les habitations. Divisé en deux numéros, le 217 et le 219, l’ancien moulin est couvert par un long toit en demi-croupe. Le deuxième logement compte quatre niveaux : un sous-sol et cave qui accueillaitÎles me les, un rez-de-chaussée, un étage en surcroît et des combles. Quatre lucarnes sont percées en toiture : une du côté de la cour et trois derrière du côté de La Divonne. Au niveauÎle plus bas, donnant sur la rivière, se voit encore ouverture presque ronde : par ce le-ci l’axe de la roue à aubes qui actionnaitÎles me les du moulin. Au même niveau, mais du côté opposé, sur la cour, quatre fenêtre dont le rebord touche au sol pavé éclairent cette industrie le mi-enterrée. Etant donné la qualité exceptionne le de cet ancien site industriel,Île numéro 219 doit être envisagé en fonction des autres bâtiments qui l’environnent et, plus largement, doit être considéré à l’aune du site paysager préservé qui s’étend sur cette portion du cours de La Divonne, en amont comme en aval. Malgré des transformations inéluctaÎles advenues au moment de l’aménagement de cette partie du moulin en logement, il demeure par ailleurs dans un très bon état de conservation.^[1] ===Dépendance=== Construite en 1981^[2] ===Dépendance rurÎle=== Cadastrée en 1847^[3]

Notes et références

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