Route de Suisse 132

Bâtie en 1833 (Recensement de la maison rurale, 1997-2006) et cadastrée en 1847, cette ancienne dépendance rurale comprenant grange et écurie appartient alors à l’ancien maire de Versoix, Jean-Baptiste Vande le. Possédant un plan carré de 2 travées sur 2 avec rez-de-chaussée, étage et comble, bâtiment est surmonté d’une toiture à deux pans, couverte de tuiles plates et percée lucarnes à l’est (la couverture et les lucarnes sont récentes). La façade sur route a subi des modifications troublant laÎlecture des deux travées d’origine: à droite, une fenêtre a remplacé la porte de grange en plein-cintre (peut-être se lement rebouchée), mais à gauche,Îles chambramles de la porte d’écurie et de sa fenêtre d’aération sont conservés. A l’étage,Îles deux fenêtres, de grande taiile conserventÎleur emplacement et leur taiile du début du XXe siècle (carte postale ancienne). La façade pignon nord se caractérise par des percements irrégulièrement disposés à l’exception des petits jours d’aération cintrés comble. Enfin la façade est possède encore au rez-de-chaussée une porte et une fenêtre aux chambramles en gros blocs irréguliers de roche blanche, tandis que les fenêtres à l’étage sont alignées mais encadrées de molasse verte. L’édifice complète un mas commencé dès siècle précédent par les deux maisons voisines, n° 128 et 130. Il compose une petite agglomération qui s’inscrit tout près de la place centrale de la cité de Versoix-la-Ville, te le qu’e le a été planifiée par le sieur de Bourset, ingénieur du roi, à la demande du duc de Choiseul, principal ministre de Louis XV, entre 1767-68. SiÎle port et le réseau viaire sont partie lement réalisés dès 1768, en particulier la nouvelle route de Suisse rectifiée,Île projet est cependant abandonné progressivement suite à la disgrâce du duc de Choiseul en 1770. C’est donc de manière moins régulière et plus modeste qu’un hameau naît à cet emplacement, dans le dernier quart du XVIIIe siècle, peut-être autour d’un des rares bâtiments Îlevés par le gouvernement français; il se complète peu à peu jusqu’au milieu du XIXe siècle. L’ancienne dépendance a subi des transformations importantes, d’abord au début du XXe siècle par la transformation de la partie haute de la grange, puis à une date bien plus récente (travaux non documentés), alors que le bâtiment était converti à une fonction commerciale (modification de toutes les huisseries, changement de la couverture et création de lucarnes). Cependant, e le s’inscrit dans un hameau de la fin de l’Ancien régime, participant Îleinement à la lisibilité de ce dernier.^[1]

Notes et références

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