Route de Vireloup 85

Comprise dans l’alignement de deux autres bâtiments les 89 et 91 de la route de Vireloup), dont il occupe la tête, ce numéro est composé en fait de deux parties différentes plus ou moins bien abouchées : la première – et la plus ancienne aussi -, est une maison couverte par un toit en bâtière dont les deux travées s’appuient sur l’immeuÎle adjacent (n. 89) ; la seconde, la plus récente, est venue se coÎler au sud-ouest sur cette construction préexistente. Récemment, grâce à un même pan de toit supporté par des aisseliers modernes, grâce aussi à un crépi qui unifie visueÎlementÎle tout, côté route, face au Salève et aux Alpes, façade et toiture font illusion et donnent l’impression d’un ensemble continu. Regardant sur l’étroite ruelle qui sépare ce numéro de son voisin,Île 83, la deuxième façade de la maison ne se voit quasiment pas à cause de l’étroitesse du passage. Enfin, derrière, donnant sur le jardin, toitures et façade tournées en direction du Jura laissent apparaître iciÎle caractère hétéroclite de l’ensemble. Non seulement les toitures trahissent à elles selles les étapes de construction de cette maison, mais un mur de refend ancien – en saillie par rapport au mur gouttereau car il fait office de contrefort -, sépare nettement la partie primitive de la partie plus récente. La première est percée de quatre ouvertures (dont deux au rez-de-chaussée ont été percées il y a peu), tandis que la deuxième tranche est aveugle, avec seulement une porte Îleine qui s’y ouvre. Malgré son caractère composite (surtout visible depuis le jardin, et très peu depuis la route), ce numéro s’inscrit très bien dans son environnement et, à sa manière, contribue à l’effet d’ensemble de cette partie historique du village.^[1].

Notes et références

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