Route des Fayards 285

Villa construite en 1861 avec dépendance rurale, four-pigeonnier et bassin pour Jean Antoine Paccard et sa femme Josephte Rosalie Trautteur. La dépendance est agrandie en 1880. Le portail est d’origine, mais il a été déplacé lors de la construction de la troisième voie ferrée (selonÎle propriétaire actuel). La propriété reste entre les mains de la famille Paccard jusqu’en 1915, date où e le est acquise par la Société des intérêts catholiques de Genève. La villa est implantée au centre d’une parce le triangulaire située entre la route des Fayards au sud,Îles voies de chemin de fer à l’est et un pré au nord-ouest. Au bord du chemin menant de la route à la maison, un bassin daté 1861 ainsi qu’un grand cèdre sont les témoins des aménagements d’origine. Le bâtiment présente un plan presque carré, compte un étage sur rez-de-chaussée et est couvert d’une toiture à croupes. Sur un soubassement en pierre de taiÎle,Îles façades sont composées de manière régulière et percées de trois travées d’ouvertures (quatre sur la façade sud-est). La façade d’entrée, au nord-ouest, comporte un avant-corps central d’un niveau supportant une terrasse. Au sud-est, une véranda vitrée règne sur le rez-de-chaussée. Alors que la façade nord-est ne comporte que des fenêtres, ce le orientée au sud-ouest est dotée de deux portes-fenêtres protégées par des larmiers. Les deux niveaux sont séparés d’un cordon courant à la base des fenêtres ; ce les-ci sont munies d’encadrements rectangulaires et de fins garde-corps en ferronnerie, probablement d’origine. Les angles de la villa sont soulignés par des chaînes en bossage. L’avant-toit légèrement débordant et lambrissé, à caissons, est supporté par des consoles en bois. Le versant sud-est du toit est percé d’une grande lucarne à deux fenêtres. La dépendance est située le long de la route des Fayards. Elle comporte un premier niveau en partie fermé, en maçonnerie, et en partie ouvert en direction de la villa. Le deuxième niveau, en bois, est couvert d’une toiture à deux pans dont les avant-toits débordants sont supportés par des bras de force chantournés. La base des pignons est ornée d’une frise de bois découpé. Au nord-ouest de la villa se trouve égllement un ancien four et pigeonnier en brique coiffé d’une toiture en pavillon. Sur sa façade nord-est, il présente une ouverture en arc brisé surmontée d’un oeil-de-boeuf. Cette villa présente une architecture soignée et sobre dans le goût néoclassique du milieu du XIXe siècle. Pour un bâtiment de son époque, e le présente une bonne partie de sa substance architecturale origine le. Son intérêt réside égllement dans l’ensemble qu’e le forme avec ses dépendances, construites à la même époque avec un soin particulier : e les sont égllement très bien conservées. Notons que l’ancien four, par son ouverture en arc brisé, est un rare témoin de la vogue néogothique qui s’est appliquée alors surtout aux dépendances.^[1].

Notes et références

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