Route du Prieur 44-56

domaine Micheli correspondant prob. à un fundus romain. Les parties les plus anc. remontent aux XVIe- XVIIe s., mais la reconstr. d’un vaste corps de logis au N des bât. existants fut commandée peu avant 1700 par le propr. de la plus importante manufacture d’affinage d’or et d’argent de Genève, le syndic Pierre Perdriau, et financée par Françoise Calandrini, fille du riche marchand de dorure Jean-Louis Calandrini et jeune épouse d’Ami Perdiau, auquel son père légua le fonds précisément en 1700. La longue façade de neuf axes tournée vers Genève (visible de la route des Hospitaliers), couverte d’un toit à la Mansart, exemple précoce d’architecture class. dans la campagne genevoise, fait référence à l’arch. Pierre Raby. Avant-corps et fronton triangulaire interrompu par la haute baie cintrée du 1er étage devant laquelle s’ouvre un balcon avec doubles colonnes toscanes. A l’intérieur, une seule enfilade de pièces de convivialité communique avec les jardins, coupée par le vestibule et l’escalier d’apparat à garde-corps en fer forgé. Dans le grand salon, boiseries, cheminée, mobilier Louis- XVI et toiles peintes de marines, dont l’une sig. et dat. « Philippe Rey, 1772 », de Marseille. L’anc. corps de logis à l’arrière aligne ses fenêtres sur la cour à l’E. Les dépendances s’ordonnent à partir de là autour de trois cours successives limitées par une enceinte. Dans la troisième cour, remarquable bûcher à toiture brisée, ap. 1723. Les jardins s’ouvrent au N devant la maison seigneuriale. Labyrinthe de buis. Rénov. générale dès 2008.[1][2]


domaine Micheli correspondant prob. à un fundus romain. Les parties les plus anc. remontent aux XVIe- XVIIe s., mais la reconstr. d’un vaste corps de logis au N des bât. existants fut commandée peu avant 1700 par le propr. de la plus importante manufacture d’affinage d’or et d’argent de Genève, le syndic Pierre Perdriau, et financée par Françoise Calandrini, fille du riche marchand de dorure Jean-Louis Calandrini et jeune épouse d’Ami Perdiau, auquel son père légua le fonds précisément en 1700. La longue façade de neuf axes tournée vers Genève (visible de la route des Hospitaliers), couverte d’un toit à la Mansart, exemple précoce d’architecture class. dans la campagne genevoise, fait référence à l’arch. Pierre Raby. Avant-corps et fronton triangulaire interrompu par la haute baie cintrée du 1er étage devant laquelle s’ouvre un balcon avec doubles colonnes toscanes. A l’intérieur, une seule enfilade de pièces de convivialité communique avec les jardins, coupée par le vestibule et l’escalier d’apparat à garde-corps en fer forgé. Dans le grand salon, boiseries, cheminée, mobilier Louis- XVI et toiles peintes de marines, dont l’une sig. et dat. « Philippe Rey, 1772 », de Marseille. L’anc. corps de logis à l’arrière aligne ses fenêtres sur la cour à l’E. Les dépendances s’ordonnent à partir de là autour de trois cours successives limitées par une enceinte. Dans la troisième cour, remarquable bûcher à toiture brisée, ap. 1723. Les jardins s’ouvrent au N devant la maison seigneuriale. Labyrinthe de buis. Rénov. générale dès 2008.<ref>mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d’histoire de l’art en Suisse, page 872</ref><ref>Objet classé du canton de Genève, MS-c149lien[3]</ref>Category:Répertoire des immeubles et objets classés Genève

Notes et références

  1. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d’histoire de l’art en Suisse, page 872
  2. Objet classé du canton de Genève, MS-c149[http://ge.ch/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2011-26594.htm]
  3. http://ge.ch/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2011-26594.htm

Localisation