Rue Centrale (Hermance) 36

{{Box-batiment|A=Rue Centrale (Hermance) 36, 1248 Hermance|B=lien^[2]|C=[[:Category:Voie:Rue Centrale (Hermance)|Rue Centrale (Hermance)]]|D=[[:Category:662500020-Le Bourg|662500020-Le Bourg]]|E=Habitation|F=1991-1995|G=2, pour 8.63 mètres.||I=46.3025460325715,6.24239769272943}}Maison située dans le Bourg-Dessous d’Hermance, déjà cadastrée en 1731 comme une parcelle se prolongeant probablement plus vers l’ouest et comportant une «maison, grange et place» appartenant à George Pyu et ses enfants. En 1809, le bâtiment, quasiment dans ses dimensions actuelles, est signalé comme maison appartenant aux frères Chenevier. La maison, située à l’angle entre la rue Centrale et la ruelle des Galeries, est contiguë au nord uniquement de la ruelle des Galeries 10. De plan presque carré, elle s’élève d’un étage sur rez-de-chaussée avec combles habitables, et est coiffée d’un toit à deux pans avec demi-croupe sur la rue Centrale. La partie gauche de la façade méridionale est percée d’une large arcade en plein cintre vitrée en son rez-de-chaussée, surmontée d’un mascaron à figure humaine (vraisemblablement en remploi: Ackermann, Hans-Moevi, Roland & Schätti 1997-2005) et d’une fenêtre à linteau droit très allongée en hauteur (elle était encore plus longue en 1975, voir photo Bory 1975). La partie droite est précédée d’un escalier extérieur en béton menant au logement au 1er étage, rappelant la typologie habituelle des maisons médiévales d’Hermance; la porte d’entrée y est surmontée d’un linteau en molasse avec bas relief portant des armes rappelant celles d’un sculpteur (marteau et ciseau) entourées de deux rameaux, et l’alpha et l’omega; une porte à arc en plein-cintre s’ouvre dans le mur de parapet de l’escalier. Les bras de force supportant l’avant-toit reposent sur des corbeaux de pierre. La façade occidentale, dont la surface est très irrégulière, n’est percée que par une porte et deux fenêtres rectangulaires (correspondant au no 8 de la ruelle des Galeries). Malgré la conservation de certains éléments anciens, notamment le linteau sculpté, et le maintien, en grande partie, de sa volumétrie ancienne, la maison a subi des rénovations importantes en 1948, en plus de l’aménagement des combles en 1983. C’est certainement de l’intervention des années 1940 que date la transformation des encadrements, notamment celle de la grande baie en plein cintre au sud, qui préserve sa disposition d’origine, bien qu’elle ait été mutée en porte-fenêtre. Les façades sont dotées d’un crépi beige, et les baies flanquées de contrevents modernes.^[1]

Notes et références

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