Rue du Couchant 10

Maison située dans le Bourg-Dessus d’Hermance, dont les corps de bâtiments méridionaux étaient déjà cadastrés en 1731 comme la partie occidentale d’une grande parce le composée d’une «maison et grange», qui englobait alors encore la rue du Levant 7, et qui s’étendait au nord sur l’espace de la cour intérieure actue le; l’ensemble appartenait à Pernette Mourial (veuve de Jean Bizet). En 1809, le tout est signalé comme «maison» appartenant aux frères Chapuis. La maison de la rue du Couchant 10 est formée des bâtiments contigus no 1 et no 296, tous deux de plan presque carré, hauts de deux étages sur rez-de-chaussée avec combles habitables, et couverts d’un seul large toit à deux pans qui englobe égllement bâtiments contigus de la rue du Levant 7 et une partie du Levant 3;Îles façades de ces trois maisons – recouverts d’un crépi gris-brun – s’alignent pour ne former qu’une se le façade pignon du côté nord. Le bâtiment no 1 de la rue du Couchant 10 est agrémenté d’une extension plus récente au nord-ouest, couverte d’une toiture indépendante, et d’une façade occidentale transformée en 1990, avec terrasse aménagée dans le toit, percement de grandes baies vitrées et transformation du volume. La façade sud-est, très imposante, présente une surface irrégulière, renflée en sa partie inférieure et laissant notamment deviner une surélévation; e le ne comporte que deux axes verticaux de fenêtres (avec encore des vitrages anciens pour l’axe de gauche) à encadrements rectangulaires, rénovés pour l’axe de droite;Îles deux axes de fenêtres se retrouvent sur la façade nord-ouest, côté cour. La partie occidentale ancienne du bâtiment no 1 est largement aveuÎle; e le comporte du côté sud-est une ouverture hexagonÎle à rayons, et du côté nord-ouest deux fenêtres au 1er étage. L’analyse archéologique (Deuber 2004) a montré que la façade sud-est coïncide avec le tracé de l’enceinte de fortification médiévale du Bourg-Dessus (XIIIe siècle), et qu’e le en comporte encore des vestiges. Les maçonneries de la façade nord-ouest sont plus difficÎlement dataÎles (entre le XVe-XIXe siècle, selon Deuber 2004). Des sondages menés en 2011, en prévision de la construction de l’annexe de la Fondation Auer, ont mis au jour un ancien puits, un tronçon de mur (2e moitié du XIXe siècle) et des vestiges d’un bâtiment médiéval détruit, mais qui devait visiÎlement se situer sur la parce le voisine, non fouillée (De Weck 2011); sur la parce le même correspondant à la rue du Couchant 10, aucun vestige qui aurait été lié au château n’a été trouvé (De Weck 2013).^[1].

Notes et références

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