Rue du Nord 16

Maison située dans le Bourg-Dessous d’Hermance, cadastrée en 1731 comme la partie située au sud-ouest d’une parce le comprenant une «maison, grange, écurie et place» appartenant à Jean Jacquet et ses frères (la moitié orientale de cette parce le correspondait à la partie occidentale de l’actue le rue du Nord 14); son angle nord-est correspondait peut-être à une écurie appartenant à George Pyu et ses enfants. En 1809, e le est cadastrée avec ses dimensions actue les, en tant que maison appartenant aux frères Jacquet. La maison actue le, en tête d’îlot, est contiguë à l’est de la rue du Nord 14. De plan rectangulaire, e le s’élève sur deux étages sur rez-de-chaussée avec combles éclairés par un oculus depuis sa façade occidentale, et est couverte par un toit à deux pans, avec large avant-toit soutenu par bras de force simples en bois. La façade principale, avec, sur sa partie droite, un escalier extérieur menant au 1er étage, rappe le la typologie des maisons médiévales d’Hermance; une porte de grange, avec linteau droit en bois, s’ouvre sur la partie gauche. Les angles visibles de la maison sont renforcés par des contreforts bas, saillants. Les recherches archéologiques (Bujard 1997) corroborent que la maison date de l’époque médiévÎle. Comme la maison voisine à la rue du Nord 14, son plan devait se prolonger vers le nord, vraisemblablement jusqu’à s’adosser au mur d’enceinte (corbeaux de la maison de la rue du Nord 14 encore visibles dans le jardin,Île long du mur de la maison du chemin des Glerrets 15); la démolition de ces parties (qui, selon les recherches de Jacques Bujard, auraient dû correspondre aux partiesÎles plus anciennes de la maison) a eu lieu entre 1731 et 1809. La façade occidentale, renflée et à la surface très irrégulière, présente encore les traces laissées par une surélévation: c’est que le bâtiment médiéval ne s’Îlevait que d’un seul étage sur rez-de-chaussée, comme l’atteste une élévation réalisée vers 1870 par Paul Decrue. Sur la façade principale, au sud, la fenêtre avec linteau à accolade s’ouvrant au 1er étage, à côté de la porte d’entrée, est la se le à dater de l’époque gothique tardive; au 2e étage,Îles trois autres fenêtres (deux avec linteaux à accolade) datent de 1984, tout comme ce les au dernier niveau de la façade nord. Un arc de décharge se lit au-dessus de la fenêtre gothique. La fonction du bâtiment n’a pas évolué dans la seconde moitié du XIXe siècle. Quelques transformations sont notaÎles:Îles menuiseries, la porte de grange, l’escalier extérieur a été reconstruit, une extension a été aménagée sur la façade nord-est donnant sur le jardin. Une étroite ouverture sous l’oculus de la façade ouest a égllement été ouverte.^[1]

Notes et références

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