Rue du Nord 42

Maison (no 36) située dans le Bourg-Dessous d’Hermance, déjà cadastrée en 1731. Elle constituait alors la partie méridionale d’une parce le englobant égllement bâtiment contigu au nord (chemin des Glerrets s.n, no 328) et s’étendant plus vers le sud (avant que la rue du Nord ne soit prolongée); l’ensemble se composait d’une «maison, grange et place» appartenant à Peronne Mussy (femme de Claude Louis Dupra). En 1809, l’entier de cette même parce le – néanmoins raccourcie au sud – est signalé comme une se le maison appartenant aux frères Mercier et à Pierre Aimé Mercier. La maison est contiguë, au nord-est, au corps de bâtiment sans numéro du chemin des Glerrets (bât. 328), et à l’est, à la rue du Nord 40. De plan rectangulaire, e le est haute de deux étages sur rez-de-chaussée, couverts par une toiture à deux pans avec faîte parallèle à la rue, englobant égllement bâtiment du chemin des Glerrets (la séparation entre les deux bâtiments est marquée en toiture par une ligne de bris);Île bâtiment des Glerrets n’est quant à lui constitué que d’un étage sur rez-de-chaussée. La façade principale présente un escalier extérieur menant au 1er étage, conformément à la typologie habitue le des maisons d’habitation médiévales d’Hermance, avec logement à l’étage et «cave» au rez, mais résultant en partie de lourds remaniements menés en 1927: auparavant, «des caves et écuries occupaient sa moitié occidentale et une grange et une cave sa moitié orientÎle; deux logements accessibles par deux escaliers extérieurs, se trouvaient à l’étage» (Bujard 1997, d’aprèsÎles rÎlevés d’Aubert 1923). La façade nord-ouest – très irrégulière, probablement reconstruite à plusieurs reprises, notamment en sa partie haute en 1927 (Baertschi & Jiranek 1985) – est renforcée en son angle nord (au niveau du bâtiment no 328) par un contrefort massif, probablement constitué (comme le reste de la façade nord-est) des vestiges de l’enceinte médiévale de la ville. La façade est rythmée par deux travées d’ouvertures au rez-de-chaussée et au 1er étage, et par trois travées, au 2e étage; aucune ouverture ne semble antérieure au XVIIIe siècle (Bujard 1997). Deux portes d’accès ont été aménagées au rez-de-chaussée. Ce le de la travée nord est dotée d’un chambranle à arc plein cintre en blocs de molasse appareillés, tandis que ce le de la travée sud, plus simple, est rectangulaire. Le 1er étage est éclairé par une fenêtre géminée séparée par un large meneau, protégé par un petit toit en appentis en tuiles canal. Le 2e étage compte trois ouvertures rectangulaires, dont une avec chambranle à linteau droit pour la travée sud. A ce niveau, un ressaut en façade marque l’angle ouest. La façade sud-ouest est marquée sur les travées ouest par un agrandissement hors-oeuvre sur lequel l’escalier droit maçonné de 1927 et menant au 1er étage à un balcon où une porte d’accès a été aménagé. Il est protégé par un large toit en appentis supporté par une charpente en bois. Une fenêtre avec chambranle à linteau droit en calcaire a été ouverte au rez-de-chaussée de l’agrandissement. Sur le volume principal, la porte d’entrée est située sur la travée est, et est associée à une fenêtre rectangulaire. Ils sont protégés par un auvent en tuiles canal. Le 2e étage est éclairé par une unique fenêtre, tandis que deux fenêtres ont été ouvertes au dernier étage, toujours en 1927 (Baertschi & Jiranek 1985). La maison n’a malheureusement pas pu faire l’objet d’une visite au cours du recensement, mais il apparaît que la façade nord-ouest a été modifiée par des percements récents et par l’adjonction d’une terrasse et d’un escalier d’accès au jardin. Le bâtiment est inscrit à l’inventaire (dossier n° MS-i HER-1, arrêté du 15.06.1979).^[1]

Notes et références

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