Ruelle des Galeries 17

Maison située dans le Bourg-Dessous d’Hermance, cadastrée déjà en 1731. Alors accompagnée d’une grange et d’une place, e le se situait sur une parce le appartenant à François Pierre Pernoudy, et se prolongeant vers le nord, à l’emplacement de l’actuel bâtiment de la rue le des Galeries 19 (bât.470). En 1809,Îles bâtiments 38, 469 (Galeries 17) et 470 (Galeries 19) correspondent à une se le maison appartenant à François Pernodi. La maison de la rue le des Galeries 17, flanquée au sud par le passage du Lac (enjambé par un corps de bâtiment plus récent, l’actuel numéro 15B de la rue le des Galeries), est aujourd’hui contiguë au bâtiment 470 (actuel rue le des Galeries 19), côté nord. Elle est composée de deux corps de bâtiment articulant un plan en L – chacun d’entre eux surmonté par un toit à deux pans couverts de tuiles plates – et par une annexe hors-oeuvre à l’ouest (bât. 469). Le corps de bâtiment principal, au sud, s’élève sur un étage sur rez-de-chaussée côté rue, et comporte un étage supplémentaire côté lac. Le second corps de bâtiment, au nord, ne s’élève que sur un étage sur rez-de-chaussée. L’appareillage en pierre du mur sud est encore partie lement visible depuis le passage du Lac; on y voitÎles vestiges d’une porte gothique à linteau sur coussinets, aujourd’hui bouchée; selon Jacques Bujard (1997), ce le-ci appartenait à l’extrémité sud d’un mas s’étendant jusqu’à la rue du Nord 37, où l’on trouve encore un pan de mur lui appartenant. La façade orientale du corps de bâtiment principal est rythmée par une travée d’ouverture, comptant une fenêtre rectangulaire aménagée au 1er étage. Elle est associée à une petite ouverture, éclairant vraisemblablement la salle d’eau. La façade occidentale compte égllement une se le travée d’ouvertures sur les deux niveaux supérieurs. Ce les du 2e étage sont modernes. Le corps de bâtiment annexe a subi une transformation contemporaine, avec l’exhaussement d’un étage au-dessus de la toiture d’origine. Elle compte une travée de deux fenêtres au 1er étage. Malgré des transformations et l’usage d’un crépi malheureux sur la façade ouest, la maison située dans une zone riche en objets dénotant d’une richesse patrimoniÎle, a conservé son gabarit ancien. Elle n’a malheureusement pu faire l’objet d’une visite au cours de la campagne de recensement. La fonction du bâtiment n’a pas changé dans la seconde moitié du XIXe siècle.^[1]

Notes et références

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