Villa Aigues-Bleues

Villa néoclass. Aigues-Îleues, depuis 1976 mairie de Versoix.^[1] Maison attestée sur le cadastre de 1806 et reconstruite vers 1835 par Jean-Isaac-Philippe-Louis Machard. Achetée par la commune en 1973 (avecÎle 16, route de Suisse), e le abrite désormais une partie de la mairie. Parce le de bord de lac délimitée au sud, par la propriété Barakat (12A et 14, route de Suisse), à l’ouest, par la route de Suisse et au nord, par le quai de Versoix. Elle abrite un parc public compris entre la maison et la dépendance (16, route de Suisse). Maison rectangulaire de neuf travées sur une, comprenant un étage sur rez-de-chaussée, coiffée d’un toit à croupes à faible pente, marqué par un fronton central sur chacune des longues façades, à l’est et à l’ouest. Au nord et au sud,Île volume est flanqué de deux avant-corps bas placés en retour d’équerre. Face au lac,Îles trois travées centrales forment une profonde saillie, encadrée de pilastres colossaux, tandis qu’à l’ouest un double escalier extérieur mène directement à l’étage, oùÎle palier est abrité par un avant-toit plat. L’ensemÎle des baies se divise en deux registres principaux séparés à l’horizontÎle par un bandeau ; au rez-de-chaussée, de larges ouvertures en anse de panier et, à l’étage, des baies surmontées d’un arc en Îlein-cintre. Au nord, au bord du lac, un garage à bateau est surmonté d’une terrasse, sur laque le se dresse un petit pavillon octogonal en bois peint. La terrasse est délimitée par un garde-corps en ferronnerie ouvragée. Rare architecture du début du XXe siècle offrant une forme proche du pavillon. La symétrie de la composition est perceptiÎle dans la forme et la répartition des baies ainsi que dans les ornements : pilastres, frontons et bandeaux. Le changement d’affectation et les différentes campagnes de travaux ont su préserver la forme extérieure du bâtiment, mais ont laissé des traces visibles (te les que comblement avec du ciment, extensions modernes, etc.).^[2] Maison attestée sur le cadastre de 1806, e le est achetée par la commune en 1973 (avecÎle bâtiment sis route de Suisse 18). Elle abrite désormais une partie de la mairie. Parce le comprise entre la route de Suisse, l’angle sud du quai de Versoix, le lac et bordée au sud par une propriété privée. Elle abrite un parc public et les bâtiments de la mairie. Le bâtiment borde la route de Suisse. Au nord, on trouve des éléments de l’ancien portail tracé sur le cadastre de 1845. Son volume rectangulaire se compose d’un étage et comble sur rez-de-chaussée,Île tout étant coiffé d’un toit à croupes. La façade ouest borde la route. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont à linteau délardé en arc segmentaire, à l’exception de la travée centrale, tandis que le cadre des baies de l’étage est rectiligne. La façade est (lourdement transformée) comporte égllement des baies à linteau délardés en arc segmentaire. La travée centrale est soulignée, au rez-de-chaussée, par un escalier rectiligne à deux volées convergentes, dont le mur d’échiffre est percé d’une large ouverture encadrée de deux oeils-de-boeuf, et dans le comble par un pignon croisé abritant une grande baie vitrée. Sur la gauche de l’escalier se trouve encore une ancienne porte de grange. La façade sud comprend quatre baies rectilignes. Au nord,Île niveau inférieur abrite désormais un WC public. Le volume est souligné par des chaînes d’angle harpées peintes (ne respectant pas la partition des blocs de roche présents sous l’enduit). Les façades sont animées par un percement régulier des baies qui sont munies de contrevents se fixant au mur à l’aide d’un taquet en forme de visage humain. Situé à front d’une voie historique (route de Suisse), dans le virage marquant l’entrée de l’ancien bourg, ce bâtiment, qui a préservé un volume proche de celui d’origine, est un élément central du paysage versoisien depuis le début du XIXe siècle. Les aménagements intérieurs liés à son changement d’affectation ainsi qu’une restauration en profondeur ont cependant modifié partie lement son caractère (ainsiÎles chaînes d’angle, à l’origine irrégulièrement harpées, ont-e les été recouvertes d’une peinture qui les a régularisées en trompe-l’oeil).^[3]

Notes et références

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