Chemin de la Vi-Longe 1
| Bâtiment Chemin de la Vi-Longe 1
Chemin de la Vi-Longe 1, 1213 Onex | |
|---|---|
| Google maps | |
| rue: | Chemin de la Vi-Longe |
| secteur : | 663100070-Onex - village |
| type : | Habitation |
| construction : | 1991-1995 |
| étages[1] : | 3, pour 9.51 mètres. |
| Carte | |
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Maison des héritiers de Pierre Châteauxvieux attestée en 1811. En 1846, le bâtiment est cadastré comme logement et dépendances. Parmi les nombreuses transformations, on peut citer celle de 1913 par Maurice Braillard pour Marie Joséphine Jaccoud.
La maison s’inscrit en retrait de l’axe principal du village d’Onex formé par la rue Gaudy-Le-Fort et elle se situe le long d’une voie parallèle à la route de Chancy, à l’arrière de l’ancien prieuré Saint-François de Sales (rue Gaudy-Le-Fort 23). A l’est, elle est mitoyenne d’une ancienne dépendance du prieuré. Située en front de rue, elle prolonge le bâtiment marquant l’angle de la rue Gaudy-Le-Fort et du chemin de la Vi-Longe, dans une perspective soulignée par le mur d’enceinte qui s’étend au-delà de maison. De plan rectangulaire, la maison comprend un étage sur rez-de-chaussée, coiffé d’un toit, faiblement débordant, formant une croupe sur le versant sud-ouest et percé d’une lucarne au nord-ouest. La façade sur rue s’organise sur trois travées percées de grandes fenêtres dépourvues d’encadrement. Elles comportent des menuiseries à croisillons et des contrevents en bois. On accède au bâtiment par une porte donnant sur la maison contiguë (bâtiment no 54). Cette dernière est prise dans un encadrement en plein cintre, couronné d’une clé saillante. La façade sud-ouest, donnant sur le jardin, se divise en deux travées. Les trois fenêtres reprennent les modèles de la façade sur rue et, dans la portion de droite, une large baie vitrée s’ouvre sur le jardin. La façade sud-est est presque aveugle : deux baies éclairent la partie supérieure, tandis qu’un escalier en bois mène à une porte donnant probablement accès à un appartement indépendant. Sous cet escalier, une vaste ouverture de plain-pied a préservé un important linteau en bois. Une faible portion de la façade ouest dévoile une maçonnerie ancienne en moellons.
Cette maison s’inscrit dans le prolongement d’une ancienne dépendance du prieuré de Saint-François de Sales. Elle fait face à deux bâtiments inscrits à l’inventaire, le 23, rue Gaudy-Le-Fort au sud et le 27 de la même rue au nord. Occupant une place centrale dans le village, elle forme un ensemble cohérent avec les bâtiments voisins.[2]
Partie gauche/arrière (sans numéro)
Maison individuelle construite en 1675[3].
Bâtiment peut-être construit entre 1675 et 1693 (selon trois inscriptions : 1675, 1690 et 1693, gravées relativement récemment à l'imitation de millésimes anciens, sur les linteaux des façades sud-est et sud-ouest). Il est attesté en 1811 comme maison de Jean Chavaz. En 1846, une partie de l'édifice appartient aux rentiers François Ferdinand et Antoinette Cécile Lambert-Odier, propriétaires de la maison de maître voisine (23, rue Gaudy-Le-Fort, inscrite à l'inventaire sous n° MS-i ONX-4), tout comme le petit hangar (bât. 2475).
Cette maison, en front de rue, se situe à l’angle du chemin de la Vi-Longe et de la rue Gaudy-Le-Fort, carrefour de l’axe principal du village, à l’arrière de l’ancien prieuré Saint-François de Sales (rue Gaudy-Le-Fort 23). Elle est mitoyenne (à l’est) de la maison du 1, chemin de la Vi-Longe. De plan rectangulaire, elle se compose d’un étage sur rez-de-chaussée, coiffé d’un toit à deux pans ; sur le versant nord-ouest, l’avant-toit, largement débordant, est soutenu par des bras de force imposants. La façade sud-est, s’ouvrant sur la cour, se compose de trois travées. A gauche, le bâtiment forme une saillie et il est irrégulièrement percé de baies : une fenêtre à l’étage (à gauche), une fenêtre au rez-de-chaussée (à droite), tandis que le renfoncement à l’ouest abrite une porte. Ce volume est souligné par des chaînes d’angle harpées et des encadrements en calcaire. Sur sa droite, on identifie d’anciennes dépendances. La grange et l’écurie ont conservé des encadrements et des linteaux en bois. Sur la façade nord-ouest, l’ancienne fonction rurale du bâtiment est également lisible. Au rez-de-chaussée subsiste l’encadrement en calcaire d’une ancienne porte cochère en plein cintre (aujourd’hui transformée pour abriter l’entrée du 1, chemin de la Vi-Longe). Elle est flanquée, sur la droite, d’une porte d’écurie et d’une fenêtre aux linteaux délardés. Au niveau supérieur, une porte haute aux encadrements et contrevents en bois est percée. Le mur aveugle de la façade pignon nord-est laisse apparaître deux agrafes en forme de X sur la droite. Le mur d’enceinte situé le long de la rue Gaudy-Le-Fort date de 1846.
Le petit hangar (bât. 2475) situé à l'ouest du bâtiment principal, de plan carré, s'élève d'un seul niveau couvert par un appentis. Construit avant 1846, il présente au sud-est une large porte à deux vantaux reposant sur des gonds à base effilée, une frise à décor de losanges. La partie supérieure en est cloisonnée à claires-voies tandis que parois latérales sont réalisées en planches horizontales à clins.
Cette ancienne dépendance fait face à deux bâtiments inscrits à l’inventaire, le 23, rue Gaudy-Le-Fort au sud et le 27 de la même rue au nord. Occupant une place centrale dans le village, elle forme un ensemble cohérent avec les bâtiments voisins, tout en rappelant ses fonctions rurales d’origine. Le bâtiment 2475, quant à lui, a servi de dépendance à la maison de maître voisine. Réalisé simplement, il présente malgré tout un décor caractéristique de la période de la Restauration et un état de conservation étonnant pour une structure aussi légère.
Inscriptions 20 C + 1693 M+B+16 1690 sur le linteau de la porte de la grange
1675, date gravée- ↑ Données fournies en opendata par le site SITG
- ↑ Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Onex), accessible sur site du RAC
- ↑ Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Onex), accessible sur site du RAC
Partie d'une maison qui recouvre le reste.
