Chemin des Merles 2

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Bâtiment Chemin des Merles 2

Chemin des Merles 2, 1213 Onex

Google maps
rue: Chemin des Merles
secteur : 663100050-Pré-Longet
type : Habitation
construction : 1919-1945
étages[1] : 2, pour 10.46 mètres.
Carte

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Cette villa, construite en 1944 par l’architecte John Torcapel, se situe dans un tissu de villas subissant actuellement une forte pression de densification qui entraîne un mitage de ce secteur. Elle se dresse dans la partie supérieure d’une ample parcelle comprise entre le chemin Charles-Borgeaud, à l’ouest, et le coude que forme le chemin des Merles, au nord et à l’est. La parcelle possède une arborisation dense, comprenant notamment de vieux chênes.

De plan rectangulaire, la villa se compose d’un étage sur rez-de-chaussée (sur les façades pignon) et d’un seul niveau (sur les façades gouttereau). Son volume est coiffé d’un large toit en bâtière et à coyaux. L’entrée domine la façade nord-ouest. Accessible par un escalier, elle est scandée par trois piliers ; les deux derniers sont pourvus de panneaux vitrés qui forment un abri, tandis que la partie antérieure est simplement protégée par le toit du porche, dont le plafond est orné de caissons. La façade comprend en outre quatre baies au rez-de-chaussée et trois à l’étage ; les fenêtres donnant sur des pièces d’habitation sont munies de contrevents, les autres sont protégées par une grille. La façade sud-est, qui comprend également cinq travées au rez-de-chaussée et trois à l’étage, se caractérise par une forte asymétrie. Ainsi le bow-window donnant sur le séjour au rez-de-chaussée n’est-il pas situé au centre de la façade, bien qu’il occupe la travée du milieu ; il est décalé sur la droite. A l’étage, la symétrie domine. En effet, la loggia, structurée par trois arcs surbaissés soutenus par deux colonnes, donne sur trois baies et se trouve dans l’axe du pignon. La façade sud-ouest est marquée par une terrasse couverte venant s’inscrire dans l’angle méridional de la maison. Deux colonnes soutiennent la toiture, dont le plafond est orné du même motif à caissons que le porche. L’angle occidental est occupé par la cuisine, qu’une porte-fenêtre relie à la terrasse. Enfin, la façade nord-est, à l’exception de la porte de garage dans sa partie inférieure, est aveugle.

Les façades, crépies, comprennent un soubassement en léger décrochement. Les fenêtres sont soulignées par un encadrement rectiligne en saillie, reposant sur une fine tablette. Les huisseries en bois sont probablement d’origine. Le mur de la terrasse se compose d’une maçonnerie évoquant la pierre sèche.

Cette villa reflète une recherche architecturale caractéristique du milieu du XXe siècle, dont l’architecte John Torcapel donne ici une synthèse : plasticité du volume par le jeu des saillies et des retraits, alternance de la symétrie et de l’asymétrie, lisibilité du plan. Si les matériaux et leur traitement s’inscrivent dans leur époque, la toiture à forte pente tout comme le porche d’entrée, renvoient au modèle classique des villas genevoises.[2]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Onex), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.