Gare de Vernier

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Bâtiment Gare de Vernier

Chemin des Coquelicots 21, 1214 Vernier

Google maps
rue: Chemin des Coquelicots
secteur : 664300011-Champs-Prévost
type : Habitation
construction : Avant 1919
étages[1] : 2, pour 8.71 mètres.
Carte

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Comme pour la gare de Genève, de Vernier-Meyrin Cargo et de La Plaine, la gare de Vernier est construite en 1857 par la compagnie de chemin de fer de Lyon à Genève qui fusionnera avec la Compagnie PLM (Paris-Lyon-Marseille), selon les plans de l'architecte Raymond Grillot et correspond au modèle-type des gares de troisième ordre de cette ligne, c'est-à-dire une construction en maçonnerie, deux niveaux avec au rez, le service et à l'étage, l'appartement. Les combles sont également aménagés.

La ligne de chemin de fer de Lyon à Genève est inaugurée le 16 mars 1858 et deux jours plus tard suit l'ouverture à l'exploitation commerciale. Cette ligne de chemin de fer est la première à desservir la gare de Genève, et dès le début, elle est construite à double voie. Elle est électrifiée en 1956 selon les normes françaises, soit sous une tension de 1 500 V à courant continu. Bien que desservie par la SNCF, la ligne Genève − La Plaine est nationalisée en 1913, après la création des CFF.

D'autres arrêts sont également construits : celui de Meyrin Vieux-Bureaux ainsi que l'arrêt Satigny. En 2022, la gare sera rénovée dans le cadre du Léman Express, avec des quais rallongés et rehaussés pour faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite. Une passerelle d'accès destinée aux piétons et modes doux sera créée au dessus de la route de Pré-Bois.[2]

Maison en maçonnerie, construite en 1901, servant de maison de garde et de « guérite – bureau des trains légers » aux Chemins de fer fédéraux (RAPU VRN-28483-C21). En 1916, un projet d’agrandissement est mentionné en vue d’en faire une maison d’habitation. En 2007, elle subit des nouveaux travaux de transformation, dont la nature est inconnue, par l’architecte Thierry Brutsch sur la demande de Saber Ayman.

La maison est placée au centre de la parcelle, délimitée au nord par le coude que forme le chemin de Champs-Prévost à cet endroit et au sud-ouest par les rails du chemin de fer. Formée de deux volumes, elle adopte un plan en L. Le volume principal, à l’ouest, s’élève sur deux niveaux, alors que le volume à l’est n’en possède qu’un seul. Le volume principal, de plan rectangulaire, est surmonté d’un toit en bâtière lambrissé soutenu par des têtes de panne. Le plus petit volume d’un toit en appentis. Les quatre faces du volume principal sont percées d’ouvertures, qui présentent toutes un encadrement en pierre soigneusement travaillé. Le caractère inhabituellement étroit des façades gouttereaux ne laisse de place qu’à une ouverture par niveau. La façade sud-ouest accueille la porte d’entrée, surmontée d’une marquise en verre et une fenêtre en plein cintre au premier étage. Sur la façade gouttereau opposée, se trouvent également une porte au rez-de-chaussée et une fenêtre au premier, tous deux murés. La plupart des fenêtres possèdent des contrevents, qui ne semblent pas dater de la construction et dont la couleur bleue ne correspond pas à l’état des années 1990 (RAPU VRN-28483-C21). Les quatre angles de la maison sont ornés de chaînes d’angle en harpe au traitement rustique, inhabituellement prononcées. Le soubassement est de même facture, formée de deux rangées de pierres rustiques s’étendant sur tout le pourtour du volume principal.

Les travaux de transformation de la maison ne semblent pas avoir altéré son apparence externe, qui reste proche de celle d’origine. Plusieurs éléments, tels que les encadrements des ouvertures, les chaînes d’angle accentuées, la marquise rendent compte d’une certaine maîtrise du décor architectural. Le style de la maison évoque l’architecture pavillonnaire française de la fin du XIXe siècle, introduite en Suisse au début du XXe siècle. Son bon état de conservation et sa fonction d’ancien bâtiment des Chemins de fer fédéraux justifient que cet objet, déjà pris en compte par le Recensement architectural des années 1990, mérite d’être protégée.[3]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gare_de_Vernier
  3. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Vernier), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.