Place Charles-DAVID 5

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Bâtiment Place Charles-DAVID 5

Place Charles-DAVID 5, 1290 Versoix

Google maps
rue: Place Charles-DAVID
secteur : 664400070-Versoix-Bourg
type : Activité
construction : 0
étages[1] : 0, pour 13.02 mètres.
Carte

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Présente sur le cadastre français en 1806, cette maison locative est occupée par une salle de lecture et l'enseigne "Café et Chocolat", qui prennent place dans les arcades du rez-de-chaussée. Durant la Seconde Guerre mondiale, la maison devient propriété de la Paroisse protestante qui y installe le "Foyer du soldat". Le bâtiment accueille aujourd'hui le poste de police de Versoix.

Accolé à l’ensemble des deux maisons situées aux numéros 1-3, place Charles-David, ce bâtiment fait partie de l’important îlot façonnant la courbe actuelle de la rampe de la Gare. Sur deux niveaux (rez + 1er étage) et des combles habitables, la façade orientale, donnant sur la place, est divisée en cinq travées comprenant une porte, surmontée d’une fenêtre aux deux extrémités, et trois arcades centrales surmontées des mêmes ouvertures. Le rez-de-chaussée est souligné par un socle en pierre de taille blanche qui se prolonge pour former les encadrements des trois arcades de mêmes dimensions, jouxtées de deux portes d’entrée disposée de part et d’autre de la façade. Les fenêtres du premier étage sont alignées et encadrées d’un chambranle lisse en molasse, se détachant sur les murs recouverts d’un crépi gris. Le tout est coiffé d’une toiture à deux pans, couverte de tuiles et percée de lucarnes parées de cuivre et couronnées d’un fronton en bois. A l’ouest, le bâtiment a été agrandi par une annexe (mur pignon en béton, façade vitrée et partiellement recouverte d’un bardage en bois, toit plat en cuivre) réalisée en 2000, occupant la totalité de la cour et s’élevant jusqu’à l’avant-toit de la maison d’origine. Trois lucarnes à croupe ponctuent le toit, identiques à celles présentes du côté est, une des lucarnes ayant été cependant prolongée pour former une porte-fenêtre. Si l’ensemble des menuiseries et des vitrages du rez-de-chaussée a été remplacé, en 1997 lors des travaux de réaménagement du bâtiment, par des huisseries métalliques complétées par une marquise à l’extrémité sud, les fenêtres du premier étage conservent des vantaux en bois à trois vitres, un garde-corps en fer forgé et des paires de contrevents en bois à lamelles. Au premier étage, les fenêtres en bois à croisillons et volets verts sont également dotées de garde-corps en fer forgé finement travaillé d’origine, complétés par un récent segment horizontal discret, appliqué pour des raisons de sécurité. Le profond avant-toit est lambrissé.

Malgré quelques modifications au niveau des vitrages de la façade sur rue, celle-ci préserve un gabarit fidèle à son origine, dans lesquelles s’inscrivent des percements de qualité et anciens, bien que probablement pas tous d’origine (les belles arcades ont été vraisemblablement refaites dans la seconde moitié du XIXe siècle ; les lucarnes possédaient déjà un fronton en bois au début du XXe siècle). Le bâtiment offre ainsi un témoignage à la fois du front de rue de l’ancien bourg de Versoix mais aussi de l’activité commerciale qui se déroulait sur cette place au tournant du siècle dernier.[2]
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Versoix), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.